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Mohamed Merah a été repéré grâce à une adresse IP relevée parmi les connexions à l'ordinateur d’Imad Ben Ziaten et à la puce antivol d’un scooter volé. Désormais connu sous « le tueur au scooter », Mohamed Merah qui avait terrorisé en dix jours, entre le 11 et le 21 mars, toute la région Sud-Ouest, à la placer sous haute surveillance d’un dispositif Vigipirate, sans précédent en France, aurait d’abord abattu Imad Ben Ziaten dans un guet-apens avant d’assassiner Abel Chennouf et Mohamed Legouade, deux autres parachutistes français d’origine algérienne de l’armée à Montauban et blesser grièvement un autre militaire d’origine antillaise.
Lundi dernier, il s’attaquait à une école juive à Toulouse. Ce jeudi aux premières heures (3h30), le RAID assiégeait son appartement d’un immeuble du quartier Côte Pavée où il s’était retranché. Il s’en est suivi un échange de coups de feu et deux policiers ont été blessés. Mohamed Merah est carrossier de son état et est issu d’une famille de cinq enfants (trois garçons et deux filles). Il se réclame djihadiste et aurait agi ainsi pour venger les enfants palestiniens, s'en prendre à l'armée française qui l’avait recalé lors d’une demande d'engagement au sein de la Légion étrangère et pour l’interdiction du port du voile en France.
Fiché et suivi depuis plusieurs années par la DCRI, pour des séjours dans des zones tribales d’Afghanistan et du Pakistan, Mohamed Merah se dit être un moudjahid, appartenant à Al-Qaïda. Arrêté à Kandahar, il avait réussi à s’enfuir de prison lors de la fameuse évasion de près de 500 détenus, pour la plupart talibans. En France, il avait à maintes reprises fait des séjours en prison pour violence et autres petites délinquances et où d’ailleurs il s’était encore plus radicalisé.
Son frère aîné Abdelkader tout autant radical que lui, a aussi été arrêté dans le cadre de l’enquête sur ces tueries. On aurait trouvé chez lui de la poudre pour explosifs. Avec son cadet, ils présidaient aux destinées d’un groupe informel d’une quinzaine de personnes aux attaches certaines avec le salafisme djihadiste. Sa mère et sa petite amie sont également détenues en garde-à-vue dans cette même affaire.