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Initiée en coordination avec le réseau des associations des oasis du sud-est (Radose-basé à Errachidia), cette rencontre a été l'occasion de plancher sur les problèmes qui entravent une exploitation rationnelle des potentialités et opportunités, ainsi que les perspectives du secteur agricole.
«Toutes les potentialités sont disponibles, mais les résultats sont très faibles. Les causes en sont les inondations, le manque d'expertise, le manque technique et matériel», a indiqué Abdellah Hadioui, président de la CR de Bouânan.
Et d'ajouter que le secteur agricole est capital dans la vie des gens, notamment ce qui a trait aux activités des cultures vivrières ou de l'élevage qui constitue une source essentielle et prioritaire pour la catégorie des nomades, d'où l'importance de cette rencontre, a-t-il signalé.
Présentant les principales statistiques relatives au secteur agricole de la commune rurale de Bouânan, le représentant de l'ORMVAT, Badr Dahmani, a, de son côté, souligné que parmi les 13.000 habitants de la commune, l'on compte 2.000 éleveurs, en majorité écrasante des nomades et près de 1.500 agriculteurs sédentaires.
Il a par la suite passé en revue les principales composantes du projet Plan vert de la CR Bouânan, fondé notamment sur la réhabilitation de la palmeraie traditionnelle par la plantation de 50.000 vitroplants et l'amélioration de l'irrigation sur 520 ha (Bouânan, Chwater et Aïn Chaïir).
Initié pour un montant d'un peu plus de 25 millions de dirhams, ce projet Plan Vert qui s'étend de 2010 à 2013, vise selon M. Dahmani l'augmentation de la production en dattes à raison de 76 pc, la valorisation des dattes en matière de commercialisation et de conditionnement et l'amélioration des revenus des agriculteurs.
Pour sa part, Ali Asta a relevé les déficits et entraves auxquels font face les agriculteurs dont le déficit hydrique, ce qui nécessite un penchant sérieux sur les techniques économes de l'eau, dont le système du goutte-à-goutte qui demeure une solution viable.
La région qui bénéficie des affluents du bassin Guir (Guir, Ouânan, Aït Issa, Bouchaouenà) ne bénéficie pas de toutes les ressources hydriques (eaux d'inondations), et souffre d'une phase d'une sécheresse quasi chronique, la moyenne des précipitations durant les trois dernières années est de l'ordre de 150 mm, avec un déficit de l'ordre de 52 %.
«Le système d'irrigation par la technique du goutte-à-goutte est désormais incontournable, en raison de son économie d'eau, d'énergie, du temps, sa rentabilité qualitative et quantitative, en plus d'une optimisation d'exploitation (10% de perte d'eau seulement)», a-t-il ajouté.
Le gouvernement, a-t-il renchéri, a voulu accompagner le Plan Vert, en révisant le régime des subventions et du soutien agricole, à travers une nouvelle procédure statuée conformément à la circulaire commune entre les départements de l'Agriculture et des Finances.
Et d'expliquer que cette nouvelle révision vise surtout à simplifier et accélérer les procédures, d'où la création d'un guichet unique auprès de la cellule du Fonds du développement agricole, au niveau des différents ORMVA du Royaume.