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Le tournage de cette production, qui traite de la thématique de la colonisation au Maroc, commencera le 9 novembre à Safi et devrait s’achever le 20 décembre, a confié à Libé le réalisateur marocain.
Selon ce dernier, toutes les dispositions ont été prises pour que les premières scènes du film soient tournées dans les délais.
D’après Driss Chouika, la thématique du film exige de relever de nombreux défis. A commencer par le décor, les tenues vestimentaires et les accessoires spécifiques à cette période.
Ce film historique revient sur une période importante de l’histoire du peuple marocain dans sa conquête pour son indépendance.
En effet, « Fidaa » retrace l’histoire du Maroc à l’époque coloniale, située entre 1952 et 1955, à travers celle d’Abderrahmane Rabii, un jeune mécanicien vivant en compagnie de sa mère Lalla Zhour au quartier Derb Ghallef.
A travers ce personnage, le film plonge dans l’atmosphère tendue née de la pression exercée par le colonisateur et qui visant les militants du Mouvement national et les résistants.
« Nous sommes en 1952. Le Maroc connaît une atmosphère lourde et explosive à cause de l’élargissement de la contestation anticolonialiste. Les directions et cadres des diverses composantes du mouvement nationaliste font campagne pour convaincre et inciter les jeunes à manifester contre l’occupant », suggère le synopsis.
Abderrahmane Rabii dont la seule préoccupation fut de réaliser son rêve d’épouser sa belle voisine, Sfia, finit par rejoindre les rangs du Mouvement national et du Mouvement Al Fidaa. Après la mort de son ami Rahhal, tué par balle lors d’une manifestation, l’arrestation de Mostafa et de son père spirituel Haj Lafdil ainsi que le mauvais traitement infligé aux nationalistes.
La situation est telle que de nombreux jeunes issus des quartiers populaires et marginalisés tentent de s’organiser pour affronter les difficultés du quotidien.
Abderrahmane travaille au sein d’un atelier appartenant à Charles Dubois, un des rares Français à avoir choisi de sympathiser avec les nationalistes marocains. Grâce à sa compétence, à son habileté et à son abnégation, ce jeune Marocain parvient à gagner la sympathie de son patron et l’admiration du frère de celui-ci, Claude Dubois.
Ce dernier, avocat de son état, également proche des causes des militants du Mouvement national, défend bénévolement les nationalistes arrêtés, chaque fois que ceux-ci font appel à ses services. A propos du film et du thème qu’il évoque, le réalisateur explique :« J’ai toujours souhaité traiter de la résistance du peuple marocain en commun accord avec le scénariste, Aziz Satouri, et on a opté pour une fiction enrichie par des réalités historiques authentiques ».
S’agissant du choix de Safi pour le tournage du film, Driss Chouika rappelle qu’on trouve encore dans cette ville des lieux et espaces qui ressemblent à ceux de l’ancienne médina de Casablanca où se sont déroulés les événements relatés dans le film.
Il est à signaler que ce long métrage a bénéficié du soutien du Centre cinématographique marocain (CCM) en 2012. Il figure parmi les productions sélectionnées pour bénéficier de l’avance sur recette.