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Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
A cheval sur la fin du XXème et le début du XXIème siècle, le règne du Souverain a commencé comme espéré voire prévu : dans une indéfectible volonté de changement qui s’inscrit, certes, dans la continuité dynastique, mais qui innove et se projette dans une modernité sans laquelle nul développement ne peut être espéré.
Dans son premier discours du Trône, il a, en effet, réitéré son engagement à édifier l’Etat de droit, à protéger les droits humains, à renforcer le pluralisme politique et le libéralisme économique, ainsi qu’à mettre en œuvre la régionalisation.
La transition vers ce Maroc voulu par le Souverain n’a pas été seulement marquée par des tractations et des changements d’ordre politique, mais aussi et probablement par de nouvelles formulations du social, pris dans son sens large, dans le rapport à la langue, à la religion, à la culture, aux jeunes, aux étrangers, à la condition féminine et à la question migratoire. Avec pour toile de fond, une volonté inébranlable de concilier la modernité et la norme, la normalité de la vie et le respect d’une identité vis-à-vis de laquelle tout le monde se montre solidaire.
Dans le domaine économique, les évolutions initiées par le Souverain se sont déclinées moins en termes de transition que de transformations structurelles, souvent nécessaires et toujours portées par un volontarisme certain. De fait, tout au long des dix-huit dernières années, le pays connaît une accélération de son essor économique, une multiplication des programmes de développement, une généralisation de la méthode du grand projet et un effort soutenu de diversification de ses débouchés.
Les chantiers sont nombreux, et les efforts de coordination demeurent un préalable nécessaire à la réussite des différentes stratégies sectorielles qui non seulement s’explicitent mais surtout se multiplient. Du tourisme aux activités liées au commerce, en passant par le développement durable, l’éco-urbanisme ou encore l’irrigation, la pêche, les NTIC et l’industrie, des plans de moyen et long termes, contribuent ainsi à redessiner les contours de l’investissement public et privé et, partant, le territoire et la face du Maroc. Avec une vigueur d’autant plus affirmée que S.M Mohammed VI ne se contente pas de donner des ordres, mais qu’il met la main à la pâte et se charge lui-même de faire exécuter ses directives et d’en suivre l’évolution…
Nouveau guide vers lequel convergent toutes les attentes, les mille et une espérances, il incarne depuis son accession au Trône de ses glorieux ancêtres cette image qui ne le quitte jamais. En l’occurrence celle d’un Souverain juste qui règne en parfaite communion avec ses sujets et qui cumule les titres de Roi, de chef d’Etat, d’Amir Al-Mouminine, de chef des armées, et surtout celui de premier serviteur de son peuple.
De cette dernière charge, il a, en effet, donné la parfaite illustration du sacerdoce depuis 1999 comme en témoignent les nombreuses références qui égrènent ses discours. Particulièrement ceux qu’il a prononcés à l’occasion de la Fête du Trône. Lesquels constituent autant de Messages à la Nation qui retracent, régulièrement et avec solennité, les différentes étapes de l’évolution du Royaume sans manquer jamais de faire référence à la Beiâa, allégeance qui fonde l’âme du Maroc, forme la trame de son histoire, forge son ambition, cimente ses rangs et constitue l’acte fondateur de cette relation symbiotique entre le Roi et le peuple qui transcende les réalités d’un pays dont les racines plongent profondément dans l’histoire et dont les feuillages bruissent aux vents d’un progrès et d’une modernité toujours renouvelés.