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Zhang Yimou s’est également orienté vers d’autres formes d’expression artistique, avec notamment la mise en scène des cérémonies d’ouverture et de clôture des XXIXe Jeux olympiques de Pékin en 2008.
Né en 1950 à Xi’an dans la province du Shaanxi (Chine), Zhang Yimou est lycéen lorsque la révolution culturelle éclate. Contraint d’arrêter ses études, il est envoyé à la campagne afin d’y travailler. En 1978, il passe brillamment l’examen national d’entrée à l’Académie du cinéma de Pékin où il obtient son diplôme de chef opérateur, avant d’être engagé sur les longs métrages «One And Eight» de Zhang Junchao (1982), «Old Well» de Wu Tianming (1986) ainsi que «Terre Jaune» (1984) et «La Grande Parade» (1986), tous deux réalisés par Chen Kaige. Zhang Yimou est également un acteur accompli. Prix d’interprétation au Festival de Tokyo pour son rôle dans «Old Wel» en 1986, il est de nouveau sur les écrans un an plus tard dans «Le Sorgho Rouge», qui marque également ses débuts de réalisateur et dans lequel la comédienne Gong Li tient le rôle principal. Le film par sa récompense apporte au cinéaste une reconnaissance internationale immédiate.
Après A woman, A gun and a noodle shop (2009), un remake du premier film des frères Coen Sang Pour Sang, il revient au drame romantique avec Under the hawthorne tree (2010). «The Flowers Of War», avec Christian Bale dans le rôle d’un homme qui se retrouve contraint de protéger les jeunes orphelines d’un couvent lors de la bataille de Nankin, est son 18e long métrage. Il sera présenté en avant-première au Festival international du film de Marrakech.
Succédant à Emir Kusturica, président du jury en 2001, et perpétuant la lignée des grands metteurs en scène qui l’ont précédé, le président du jury longs métrages de cette année sera le réalisateur, scénariste et producteur John Boorman. A cette occasion, il a déclaré : «Le plus important dans un festival ce n’est pas son jury, mais sa sélection. J’ai hâte de découvrir les films sélectionnés, et en particulier ceux provenant d’Afrique. En tant que cinéaste, je sais combien il est difficile de faire un film et encore davantage d’en faire un bon. Je salue tous ceux qui ont trouvé leur chemin jusqu’à Marrakech».