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Le choix de la thématique pour ce premier Festival «est un prétexte pour revisiter des films -peut-être déjà - vus et en découvrir d’autres venant d'horizons différents. Des rencontres-débats autour de ces films feront l’objet d’une réflexion qui va au-delà de simples projections», soulignent les organisateurs.
Le coup d’envoi du Festival «Cinéma et enfance», organisé en partenariat avec l’Association Soleil de Fès, sera donné vendredi 24 courant au Cinéma Rex, avec au programme la projection de deux productions marocaine et japonaise.
Le premier long métrage, «Majid» (2011), est signé du réalisateur marocain Nassim Abassi. Avec comme protagonistes, Brahim Al Bakali, Lotfi Sabir, Wassime Zidi, Moulay Abdellah Lamrani, Abderrahim Tounsi, Mohammed Ben Brahim, Aicha Mahmah et Aziz Hattab. Ce film sera projeté à partir de 17h, en présence de son réalisateur.
Ce film de près de 2h relate l’histoire de Majid, un enfant de dix ans qui travaille comme cireur de chaussures. Il découvre qu’il ne peut plus se rappeler des visages de ses parents morts dans un incendie. Le jeune garçon «découvre qu’il existe peut-être une photo de ses parents à Casablanca et décide de partir à sa recherche. C’est la première fois que Majid va à Casablanca. Un voyage avec beaucoup de péripéties et de surprises», suggère le synopsis du film.
La projection du second film de la soirée interviendra à 19h30. Il s’agit du film japonais «Nobody knows» de Kore-Eda Hirokazu (2h 21min, 2004). Cette production, dont les protagonistes sont Yagira Yuya, Kitaura Ayu et Kimura Hieis, raconte l’histoire de quatre frères et sœurs vivant avec leur mère. L'ainé, Akira, s'occupe de ses jeunes frères et sœurs, chacun d'un père différent. Mais un matin d'hiver, leur mère disparaît. Abandonnés à leur sort, ces enfants commencent alors à vivre seuls.
Au deuxième jour de cette manifestation, samedi 25, les cinéphiles de la capitale spirituelle seront invités à la projection du long métrage «Où est la maison de mon ami?» (1987) du cinéaste iranien Abbas Kiarostami. Avec les comédiens Babak Ahmadpoor, Ahmad Ahmadpoor et Kheda Barech Defai.
D’une durée d’1h25, ce film nous plonge dans l’univers scolaire d’un écolier qui s'aperçoit (alors qu'il se prépare à faire ses devoirs) qu'il a ramené chez lui par erreur, le cahier d'un camarade de classe. «Sachant que son camarade risque d'être renvoyé s'il ne rend pas ses devoirs sur son propre cahier, il part à sa recherche. Mais la route est longue et difficile, l'adresse imprécise...»
Projeté à partir de 17h, ce film sera suivi 2h plus tard (19h30) de la projection « L’argent de poche » de François Truffaut (France, 1975). Avec Jean-François Stévenin, Chantal Mercier, Virginie Thévenet, Geory Desmouceaux, Philippe Goldman, Claudio et Franck Deluca.
Durant 1h41, ce long métrage fera voyager le public à Thiers (Puy-de-Dôme) où des enfants vivent la fin de l'année scolaire et le début des vacances. Et fera découvrir de drôles d’histoires. «En classe, Bruno refuse de dire sa récitation avec les intonations et, la maîtresse ayant le dos tourné, il n'hésite pas à faire le pitre. Patrick est rêveur, romantique. Sa mère n'est plus là et son père est paralysé. Il a quelque sentiment amoureux envers sa maîtresse, dont le fils est son meilleur copain. Richard, quant à lui, est un petit garçon sage qui se laisse parfois entraîner par les frères Deluca, Mathieu et Franck…»