-
Hakimi évoque un "match de dingues"
-
CAF : Le Maroc a toujours prouvé sa capacité à organiser des compétitions d'envergure mondiale
-
Florentino Pérez reconduit à la tête du club
-
Botola Pro D1: Le Difaâ El Jadida s’incline à domicile face au Wydad de Casablanca
-
Ligue des champions: L’AS FAR fait match nul chez le Mamelodi Sundowns et termine en tête du groupe B
«Il y avait un temps où une victoire contre une équipe comme le Mozambique ne suscitait aucune réaction populaire, mais là on en espérait beaucoup. Les défaites successives nous ont épuisés. C’est ce qui explique l’explosion des jeunes et la joie du grand public », explique Mohamed, un quadragénaire, sorti faire la fête, entouré de ses deux filles qui hissaient haut le drapeau national.
Coups de klaxons, groupes de jeunes brandissant les couleurs marocaines, des chants et hymnes et feux d’artifice … jeunes, garçons et filles, moins jeunes et des familles entières, tout le monde fêtait cette victoire et du coup cette qualification à la prochaine Coupe d’Afrique. Dans tous les chants scandés par les jeunes, un seul nom revient sur toutes les bouches : Rachid Taoussi. Le coach national est un véritable héros.
Certes, l’amour que portent les gens dans cette ville à l’équipe nationale est inestimable, mais l’on ne peut oublier que cet homme a semé, il y a moins d’une année, la même allégresse, dans les mêmes places et les mêmes ruelles. La fierté est donc double. «Rachid Taoussi fait désormais partie de cette histoire du MAS, notamment, et on est fier qu’il soit actuellement derrière ce sursaut du foot national», tient à souligner Noureddine, un trentenaire passionné de foot et supporter du Moghreb de Fès. Par ailleurs et ayant prévu cette ambiance, les Forces de l’ordre se sont mises à pied d’œuvre pour organiser la circulation, chose faite avec succès. En dépit du flux de voitures vers le centre-ville, la fluidité était assurée. Seule note dissonante en cette soirée, la persistance de certaines personnes qui continuaient de klaxonner tard dans la nuit.