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Grace à la première d’entre elles, la région vient de s’ouvrir sur le continent asiatique. Notamment, par la signature de deux mémorandums d’entente avec les chambres de commerce et d’industrie de Jakarta et de Banten en marge d’une mission économique organisée du 7 au 15 octobre dernier. Ces accords visent la mise en place d’une feuille de route pour explorer les opportunités d’investissement entre les deux parties et de renforcer la coopération avec les opérateurs indonésiens.
Dans la même lignée, le rôle du Centre régional d’investissement est tout aussi important. Sorti de terre en 2002, ce Centre a pour principales missions d’aider à la création des entreprises, soutenir les investisseurs dans l’aboutissement de leurs projets, la promotion des investissements et des atouts commerciaux de la région.
Pour ce faire, il a fait peau neuve. En plus du renouvellement de son site électronique décliné en trois langues : arabe, français et anglais, les nombreuses informations mises à la disposition des potentiels entrepreneurs ont permis une meilleure orientation des potentiels créateurs d’entreprises. La concrétisation de ces actions est passée par la création d’une plateforme électronique, I-CREATE, qui offre la possibilité de garder un œil sur les dossiers de création de celles-ci de manière sûre et rapide puisque le temps de création a été diminué de près de 24h.
Lors de sa rencontre avec la presse organisée en collaboration avec le magazine du Club régional de la presse, Rachid Aouin, directeur dudit Centre a indiqué que la région multipliait les chantiers de développement afin de conforter sa compétitivité économique et de renforcer ainsi son pouvoir d’attraction des investissements étrangers.
Si l’on se réfère aux statistiques concernant la création d’entreprise qu’il a déclinées, le premier semestre de l’année en cours a enregistré une hausse de 0,2 % par rapport à l’année précédente. Le nombre des entreprises qui a vu le jour grâce au Centre a atteint le chiffre encourageant de 2082 entreprises. Les guichets de la ville de Meknès ont été prépondérants dans ce processus, avec 45 % des entreprises créées, talonnés de près par celui de Fès (45%). La nature de ces entreprises est majoritairement commerciale (36,1%), suivie du secteur de l’immobilier (36,1%), puis des services et des travaux publics (21,9 %). 65,1 % d’entre elles sont des sociétés anonymes à responsabilité limitée (SARL). Il est aussi à noter que 114 sociétés ont été créées à l’initiative de Marocains résidant à l’étranger.
Sur les 147 demandes de création d’entreprises étudiées lors du premier semestre de l’année 2017, 68 ont été acceptées par la commission régionale de l’investissement. La réalisation des projets acceptés pourraient atteindre près de deux milliards de dirhams et participer à la création de plus de 5000 emplois. L’analyse de ces investissements met en lumière la prépondérance du secteur de l’immobilier, avec une enveloppe d’investissement de près de 722 millions, suivie des secteurs industriel et agroalimentaire, pour un montant qui dépasse les 395 millions.
Le fil conducteur du développement a aussi induit la réactivation de nombreux projets. Outre celui de l’agrandissement de la société Danone à Meknès et celui de la firme canadienne CGI dans la zone dite Fès Shore, qui devraient occuper les journées de travail de près de 400 ingénieurs en informatique et NTIC, on peut citer le projet du développement touristique de la rivière de Fès qui s’inscrit dans le cadre de la Vision 2020, mais également, le projet de la requalification de la station thermale de Moulay Yacoub. Lequel dispose d’une enveloppe avoisinant les 200 millions et vise à booster l’attractivité de ce haut lieu touristique en y édifiant un hôtel 4 étoiles de 100 chambres.