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En élargissant le périmètre, il y a même un cinquième Français dans sa moitié de tableau avec Gaël Monfils, qui a continué à faire le ménage tout en haut de la grille mercredi avec un succès sur Ernests Gulbis au deuxième tour.
Vainqueur 6-7, 6-4, 7-6, 6-2 du Letton, Monfils a encore bluffé son monde avec ses qualités physiques exceptionnelles, lui que ses collègues qualifient à l’unanimité de “meilleur athlète du circuit”.
Deux jours après avoir éliminé Tomas Berdych, N.6 mondial, en cinq sets, Monfils a livré un nouveau gros combat, malgré la fatigue accumulée depuis deux semaines à Bordeaux, Nice et à la Porte d’Auteuil.
“Je n’y pense pas”, a-t-il expliqué après son 12e match en 17 jours, confiant dans ses capacités d’enchaîner vendredi face à Tommy Robredo.
Federer, il ne le verra au mieux qu’en demi-finales, comme il y a cinq ans. D’ici là, le chemin est encore long, y compris pour le Suisse qui devra d’abord gagner un vrai Championnat de France pour rallier le dernier carré.
Impressionnant jusque-là, avec onze jeux perdus en deux matches dont seulement quatre mercredi face à l’Indien Somdev Devvarman, surclassé 6-2, 6-1, 6-1 en 1h22, Federer va commencer au troisième tour face à Julien Benneteau, qui a mis presque trois fois plus longtemps pour gagner.
Diminué par une pubalgie, Benneteau, tête de série N.30, a dû puiser dans ses ultimes réserves pour repousser les assauts de l’Allemand Tobias Kamke en cinq sets 7-6, 7-5, 5-7, 0-6, 6-4 en 3 heures et 57 minutes.
“J’étais quasiment éliminé. Je m’en suis sorti au courage et grâce au public. Ce match je le gagne parce que c’est Roland. Sinon je le coule”, a-t-il dit.
“Jouer Federer sur le Central de Roland-Garros ça va être fabuleux. Et forcément très compliqué aussi. En Grand Chelem pour le battre en quarts de finale, il faut remonter à 1984 (sic, 2003 en fait)”, a-t-il ajouté.
Mais il a battu le Suisse lors de la dernière rencontre, en février à Rotterdam, et celui-ci se méfie: “Ce sera le premier grand test. Ce n’est pas comme si je ne l’avais encore jamais battu (4 fois sur 6) mais c’est vrai qu’il me pose des problèmes sur le terrain. Ce n’est jamais simple contre lui.”
Si Federer franchit l’obstacle de ce premier Français, tout de même très entamé, il pourrait enchaîner en huitièmes de finale face à Gilles Simon, tête de série N.15, qui a battu Pablo Cuevas à l’usure (6-7, 6-1, 6-1, 6-1).
En quarts de finale, un nouveau Français pourrait l’attendre avec Jo-Wilfried Tsonga ou Jérémy Chardy qui se rencontreront dès le troisième tour vendredi pour un choc entre deux coups droits explosifs.
Pour le reste, la journée a été calme pour les têtes de série dans le tableau masculin mais l’ancienne N.1 mondiale Caroline Wozniacki a déjà pris la porte, battue 7-6, 6-3 par la Serbe Bojana Jovanovski.
Pas de souci en revanche pour la N.1 mondiale en exercice, Serena Williams, qui a dominé la jeune Française Caroline Garcia 6-1, 6-2.
C’est la 26e victoire de suite, record personnel amélioré, pour Serena qui avait déjà surclassé la Géorgienne Anna Tatishvili 6-0, 6-1 au premier tour.
En lice pour un deuxième titre à Paris après celui du 2002, l’Américaine rencontrera la Roumaine Sorana Cirstea au troisième tour.