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Après avoir tenté une expérience caractérisée par une fusion entre le style occidental et le gnaoui, elle s’est retournée vers le style chgouri dont elle est une férue. A ce titre, elle avait déclaré : "J'adore le chgouri bayati, mais j'ai du mal à trouver des compositeurs qui excellent dans ce genre. Je le considère comme un genre agréable et particulier. On commence à le retrouver dans les chansons maghrébines et même orientales. Des artistes orientaux ont commencé à s'adonner à ce genre musical, en plus. J'estime qu'il correspond bien à mes capacités vocales. C'est pourquoi j'ai choisi de rependre la chanson de "Lamouni ligharoumini" en lui ajoutant un nouvel arrangement musical et un esprit innovant et jeune". "D'ailleurs, ajoute-t-elle, je pense que la reprise de cette chanson a été une vraie occasion pour la jeune génération de connaître des artistes de grand calibre tels que Salim Hilali et Hadi Jouini, deux phénomènes de la chanson maghrébine méconnus aujourd'hui et à qui la chanson maghrébine doit beaucoup".
Fatima-Zahra Lahlou ne manque donc pas d'aller se ressourcer de temps à autre dans le patrimoine maghrébin, une façon, selon elle, de le faire connaître aux jeunes surtout, et une manière aussi de rendre hommage à cet art qui a marqué les esprits à une certaine époque. Cet intérêt lui avait d'ailleurs valu des prix et une grande reconnaissance.