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Le simple observateur constatera qu'une maison de production monopolise l'essentiel de ce qui passe à la télévision. Cela a commencé par "Al Kadam Dahabi", puis il y a eu "Lalla Laâroussa", "Comedia" et "Comedia show" et maintenant, c'est la soirée du samedi. Il y a vraiment de quoi se poser des questions._
Pour Fatima Ifriqui, ces relations entre les responsables et ceux qui profitent des budgets de production sont très ambiguës. "La boite de production est gagnante à tous les coups, alors que les responsables s'évertuent à justifier les grandes sommes d'argent dépensées._" La grille des programmes ne répond d'aucune logique. Elle n'est pas élaborée selon une étude qui définit les priorités et les choix des téléspectateurs. C'est du n'importe quoi, on mijote n'importe quoi et on le propose au téléspectateur qui est le grand perdant", souligne encore Fatima Ifriqui._ "Quand on nous regarde de l'étranger, on va croire que le Maroc est un pays très sous-développé, un pays où il n'existe aucune activité culturelle et où il ne se passe rien, alors que le Maroc est, au contraire, un pays qui bouge beaucoup, un pays qui connaît beaucoup de changements", explique-t-elle. La grille des programmes laisse beaucoup à désirer. Des productions turques et mexicaines à longueur de journée et presque aucune production marocaine intéressante à part "Macharif" qui vit comme une petite île en plein océan.
Un signal d'alarme, oui. Fatima Ifriqui rend un grand service au pays en dénonçant la situation malsaine qui prévaut à "Al Oula". Il appartient aux responsables de la communication de se pencher sérieusement sur cette question qui porte atteinte à l'image du pays et nuit à sa réputation.