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Avec ce nouveau prix, "La Guérisseuse" enchaîne les distinctions, avec le prix du public au Festival Ciné-plage de Harhoura (2019), une mention spéciale pour la réalisation au Festival de Rotterdam (2019), et le "Vesuvio Award" au 21ème Festival du film de Naples. Le film s’ouvre sur un travelling donnant à voir le passage d’un train qui traverse une zone poussiéreuse, plantant par la même le décor : On est dans la périphérie d’une minière d’exploitation de phosphates. Par un savant dosage, le film mène le spectateur, au fil des péripéties, le long des dédales sinueux d’un quartier périphérique, comme pour l’introduire doucement dans l’intimité des personnages. Ainsi, on apprend à faire connaissance de Mbarka (Fatima Attif), une guérisseuse que tout le monde craint et respecte, de Chaayba (Mehdi El Arroubi), trentenaire incontrôlable, cynique et pickpocket, Abdou (Ahmed El Moustafid), adolescent de 16 ans qui cherche à sortir de sa condition précaire en apprenant à lire et à écrire.
Dans l’entrelacs de ces personnalités différentes, de situations opposées, et d’histoires à part, la trame narrative se déploie et révèle comment Chaayba, souffrant d’eczéma, s’est rendue, sur le conseil d’Abdou, chez Mbraka la guérisseuse pour recevoir des soins. La relation tumultueuse et presque imprévisible des trois personnages a vite pris une tournure dramatique, qui s’est terminée par le meurtre du jeune Abdou suite à un coup de massue que lui a asséné Mbarka, sa mère adoptive. Comme un cercle vicieux, le film s’achève sur la même scène de départ, le travelling du train et la course insensée d’une jeune fille courant pieds nus dans un terrain vague.