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Rehausser l’image de l’USFP, lui faire reconquérir sa position de leader de l’opposition afin qu’il puisse tirer la locomotive du progrès, des défis, certes difficiles, mais pas impossibles à relever. Pour ce, « il faut unifier tous les Ittihadis. Ce ne sont pas seulement les sympathisants et militants de l’USFP qui ont besoin d’un parti rénové, mais c’est tout le pays qui a besoin d’un parti fort et crédible au service d’un projet politique national progressiste et moderniste », comme l’a expliqué M. Oualalou avant d’ajouter : « Les militants ont tous une valeur ajoutée et nous avons tous besoin les uns des autres afin de traverser cette étape transitoire ».
Selon M. Oualalou, il va sans dire que l’USFP est le parti de l’avenir et ne devrait en aucun cas être un simple patrimoine du passé. Pour cela, rien de tel que de réconcilier le parti avec la société. A cet effet, M Oualalou rappelle qu’ « après une rupture de quelques années avec l’Etat, nous l’avons soutenu ». Il s’est dit même fier des réalisations du parti au gouvernement lors des étapes importantes de l’histoire du Maroc en citant les gouvernements Abdallah Ibrahim et Abderrahmane El Youssoufi. « Actuellement, les urnes ont voulu que nous soyons dans l’opposition. Une responsabilité que nous assumons complètement afin de contrecarrer un courant conservateur qui entend renforcer sa place et sa position au sein de la société et de l’Etat », n’a pas manqué de préciser M. Oualalou. L’heure semble grave car les acquis et les avancées enregistrés par le gouvernement d’alternance sont en danger. « Le gouvernement parait aujourd’hui politiquement incapable de donner corps au contenu des réformes constitutionnelles alors que celles-ci constituent un acquis majeur devant permettre au Maroc d’apporter des réponses adéquates aux revendications légitimes d’évolution effective du système politique ». Sur le plan économique, rappelle-t-il, il faut souligner que l’événement principal créé par le gouvernement actuel, c’est le recours au FMI à travers une ligne de crédit. Peut-être a-t-il été acculé à le faire ? L’indépendance de la décision économique devrait être préservée.
L’occasion est ainsi offerte au parti de la Rose d’imposer son aura et d’aider le pays à aller de l’avant. Une opportunité à saisir d’autant plus qu’une issue à la crise économique qui sévit dans le monde se profilera jusqu’à 2014-2015. Notre pays devrait s’y préparer et ce, aussi bien sur les plans énergétique, environnemental que démographique. Et nous serons là.
A la question de savoir ce qui le distingue des autres candidats, M. Oualalou répond clairement : « C’est la perception des congressistes qui fera la différence et déterminera celui qui sera à même d’appliquer son programme. Il y va de la crédibilité de chacun. Je pense qu’on me jugera aussi sur mon passé (UNEM, transition de l’UNFP à l’USFP, passage au Parlement et ensuite au gouvernement).