Dans une interview accordée à la MAP en marge de la 24ème édition du Festival national du film (FNF) de Tanger, le réalisateur et acteur marocain, Farid Regragui, met en avant le rôle du cinéma dans le traitement des questions et problématiques sociales, politiques et culturelles, tout en dévoilant son regard sur l’évolution de ce secteur au Maroc.
Le FNF constitue un rendez-vous artistique majeur qui rassemble les plus grandes figures du secteur cinématographique. Selon vous, quelle est l'importance de cette manifestation pour l'artiste marocain ?
Le FNF est une grande fierté pour les artistes marocains, car il constitue une occasion idoine pour rassembler les professionnels du secteur artistique et cinématographique. Ce festival permet également de découvrir les nouvelles productions et de participer aux activités parallèles au cours desquelles les artistes présentent leurs projets récents.
En tant que réalisateur, je suis particulièrement fier des jeunes lauréats des écoles spécialisées de l’audiovisuel, qui présentent leurs œuvres cinématographiques lors de cette manifestation culturelle d'envergure. Nous pouvons aujourd’hui affirmer que nous disposons d'une nouvelle génération prometteuse, qui saura apporter une nouvelle touche artistique et contribuer au développement du cinéma marocain.
Au fil des années, le FNM a connu une évolution significative et un changement positif notamment dans les productions nationales, ainsi qu'en matière des techniques modernes qui influencent directement la qualité des œuvres cinématographiques.
Vous disposez d’un parcours artistique riche et remarquable. Pourriez-vous nous parler davantage de vos projets récents et futurs ?
Je me considère comme un artiste particulièrement chanceux d'évoluer dans les domaines du théâtre, du cinéma et de la télévision. Pour ce qui est de mes projets, j’ai collaboré récemment avec le réalisateur Hakim Belabbes sur un film qui est en phase de finalisation. De plus, je suis en train de réaliser une œuvre intitulée "Tiflet mon amour".
Je participe également à la 24ème édition du FNF avec le film "Frères de lait" de la réalisatrice marocaine Kenza Tazi.
Le cinéma, en tant qu'art, est un excellent moyen pour mettre en lumière diverses problématiques sociales, politiques et culturelles. Comment évaluez-vous les thématiques abordées par les œuvres cinématographiques marocaines ?
Le Maroc se distingue par une richesse et une diversité culturelles, souvent mise en avant dans les projets cinématographiques et télévisuels. Par ailleurs, certains sujets abordés liés aux questions politiques, sociales et autres, expriment grandement les préoccupations du citoyen.
Il existe plusieurs œuvres cinématographiques marocaines qui ont mis en lumière des problématiques sociétales, en réintroduisant ces questions dans le débat public, tout en suscitant un intérêt accru à tous les niveaux. Ainsi, il convient de souligner que le cinéma marocain s'est affirmé comme un cinéma audacieux, abordant des thématiques importantes.
Par Sahar Oumimoune (MAP)
Le FNF constitue un rendez-vous artistique majeur qui rassemble les plus grandes figures du secteur cinématographique. Selon vous, quelle est l'importance de cette manifestation pour l'artiste marocain ?
Le FNF est une grande fierté pour les artistes marocains, car il constitue une occasion idoine pour rassembler les professionnels du secteur artistique et cinématographique. Ce festival permet également de découvrir les nouvelles productions et de participer aux activités parallèles au cours desquelles les artistes présentent leurs projets récents.
En tant que réalisateur, je suis particulièrement fier des jeunes lauréats des écoles spécialisées de l’audiovisuel, qui présentent leurs œuvres cinématographiques lors de cette manifestation culturelle d'envergure. Nous pouvons aujourd’hui affirmer que nous disposons d'une nouvelle génération prometteuse, qui saura apporter une nouvelle touche artistique et contribuer au développement du cinéma marocain.
Au fil des années, le FNM a connu une évolution significative et un changement positif notamment dans les productions nationales, ainsi qu'en matière des techniques modernes qui influencent directement la qualité des œuvres cinématographiques.
Vous disposez d’un parcours artistique riche et remarquable. Pourriez-vous nous parler davantage de vos projets récents et futurs ?
Je me considère comme un artiste particulièrement chanceux d'évoluer dans les domaines du théâtre, du cinéma et de la télévision. Pour ce qui est de mes projets, j’ai collaboré récemment avec le réalisateur Hakim Belabbes sur un film qui est en phase de finalisation. De plus, je suis en train de réaliser une œuvre intitulée "Tiflet mon amour".
Je participe également à la 24ème édition du FNF avec le film "Frères de lait" de la réalisatrice marocaine Kenza Tazi.
Le cinéma, en tant qu'art, est un excellent moyen pour mettre en lumière diverses problématiques sociales, politiques et culturelles. Comment évaluez-vous les thématiques abordées par les œuvres cinématographiques marocaines ?
Le Maroc se distingue par une richesse et une diversité culturelles, souvent mise en avant dans les projets cinématographiques et télévisuels. Par ailleurs, certains sujets abordés liés aux questions politiques, sociales et autres, expriment grandement les préoccupations du citoyen.
Il existe plusieurs œuvres cinématographiques marocaines qui ont mis en lumière des problématiques sociétales, en réintroduisant ces questions dans le débat public, tout en suscitant un intérêt accru à tous les niveaux. Ainsi, il convient de souligner que le cinéma marocain s'est affirmé comme un cinéma audacieux, abordant des thématiques importantes.
Par Sahar Oumimoune (MAP)