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Lors de l’allocution de clôture de cet événement, organisé sur le thème «Femmes et climat: De la COP21 à la COP22», la présidente du ConnectinGroup International, Nouzha Bouchareb, a indiqué que l’initiative de création d’une «Coalition climat et genre» s’insère dans l’esprit de la COP22. Laquelle sera « une COP de partage des solutions, de l’action et de l’innovation», a-t-elle assuré.
L’ambition de cette coalition est de faire de la COP 22 un laboratoire d’idées sans égal et une plateforme unique d’innovation, de partage et d’initiatives, pour ancrer de manière durable et pérenne l’approche genre dans toutes les politiques de lutte contre le réchauffement climatique, déclarent en substance les promoteurs de cette nouvelle coalition.
Ils assurent que «la Coalition climat&genre devra commencer dès janvier à opérationnaliser les engagements et les consensus faits par les partis pour dégager des actions efficaces et des résultats tangibles», explique-t-on dans un communiqué.
Concrètement, elle commencera par l’identification des enjeux, des besoins et des projets portés par les organisations féminines et environnementales de la société civile pour la lutte contre la vulnérabilité des femmes face aux dérèglements climatiques, soutiennent-ils. Et pas seulement.
En effet, poursuivent-ils, elle recensera également les bonnes pratiques, les difficultés, les expériences et les enseignements tirés des projets d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques, notamment en matière de financement.
Il est à rappeler que lors de la rencontre de Rabat, qui a vu la participation de plusieurs personnalités concernées au premier plan par les questions environnementales et du climat, plusieurs recommandations avaient été préconisées. A travers celles-ci, les participants entendaient renforcer le réseautage et les alliances féminines pour accompagner l’organisation de la COP 22; unifier la voix de la société civile dans les enceintes politiques nationales, régionales et internationales sur les questions liées aux changements climatiques; renforcer les capacités des acteurs territoriaux pour la prise en compte des solutions d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques ainsi que créer une «taskforce» ou équipe spécialisée qui portera la voix aux instances internationales lors des moments clés d’ici la COP22. Cette équipe devrait « travailler pour l’identification des enjeux et des préoccupations en matière de changement climatique », précisait-on.
Pour rappel, le ConnectinGroup International est un réseau de femmes créé en février 2011 à l’initiative de Hakima El Haité avec pour missions, entre autres, « d’inciter les femmes à s’impliquer dans le développement économique et social, de dispenser des formations aux femmes éligibles à des postes de responsabilité et de participer aux orientations stratégiques du pays en veillant à l’intégration de l’approche genre », explique-t-on.
Ouvert à toutes les compétences féminines, de profils différents et de disciplines variées, le CGI propose de renforcer les initiatives du gouvernement et de la société civile pour le développement du potentiel féminin en mettant en place un réseau permettant aux femmes une participation efficace à la gestion publique et au développement économique du pays de manière générale.