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Cette rencontre a été l’occasion pour l’ensemble des acteurs ayant participé à l’élaboration de ce projet de « présenter leurs acquis et débattre des moyens de renforcer pour faire de Marrakech une ville sûre et sans violence à l’égard des femmes et des filles », ont souligné les organisateurs.
Mené par l’ONU Femmes, une entité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, en collaboration avec le Conseil communal et la wilaya et avec l’appui de la Coopération espagnole (AECID), ce programme vise à lutter contre la violence à l’égard des femmes et des jeunes filles dans les espaces publics à travers l’implication de tous les acteurs.
C’est ainsi que les thématiques abordées lors de ce séminaire de revue d’étape ont porté sur « La sensibilisation du grand public », « La mobilisation communautaire » et le « Renforcement de capacités » à même de lutter contre ce phénomène. Les participants se sont aussi intéressés à d’autres sujets dont celui « Des transports publics sûrs ».
Notons que ce projet est né du constat que « la lutte contre la violence à l’égard des femmes et filles ne constitue pas un processus purement technique, mais représente un processus politique et culturel qui nécessite un changement d’attitude et de comportement », rappellent les promoteurs dudit projet.
Et de souligner que « ce constat renvoie à la nécessité de mener un travail de fond pour que les acteurs de ce changement s’approprient le principe de l’égalité de genre et luttent contre la violence à l’égard des femmes et des filles dans les espaces publics, y compris le harcèlement sexuel ».
Précisons qu’IMADEL, présidé par Zakia Mrini, conduit depuis seize mois des actions de sensibilisation, de formation et de renforcement des capacités des acteurs locaux au sein des autorités locales, des professionnels des transports, des associations de quartier, des étudiants et de journalistes.
Il est à souligner que la mise en œuvre de ces actions s’inscrit dans le cadre d’un programme mondial, « Des villes sûres, sans violence à l’égard des femmes et des filles », initié en 2008 par ONU Femmes dans le but de mettre un terme aux violences faites aux femmes et aux filles dans les lieux publics.
En effet, déplore l’organisation, différents types de violence faites aux femmes et aux filles se produisent dans la rue, dans les moyens et stations de transport public, dans les écoles, sur les lieux de travail, dans les toilettes publiques, aux points de collecte d’eau et de nourriture, et dans les parcs.
« Cette réalité réduit la liberté de mouvement des femmes et des filles. Elle entrave leurs possibilités de participer à la vie scolaire, professionnelle et publique. Elle limite leur accès à des services essentiels et leur aptitude à profiter pleinement d’activités culturelles et récréatives. Elle affecte également leur santé et leur bien-être », déplore l’organisation sur son site Internet.
Outre les villes de Marrakech et de Rabat, ce programme a été développé à Dublin (Irlande), au Caire (Egypte), à Quito (Equateur), à New Dehli (Inde), à Kigali (Rwanda) et à New York. Avec toujours le même objectif : mettre en œuvre et évaluer des outils, des politiques et des méthodes exhaustives pouvant faire changer les comportements de la population, promouvoir l’égalité entre hommes et femmes et lutter contre la violence à l’égard de celles-ci et des filles dans les espaces publics.