-
Ouverture du Musée du football marocain au publi
-
Championnats d'Afrique U18 de tennis : La victoire de la sélection marocaine, fruit d'un travail de longue haleine et d'efforts soutenus
-
28ème édition de la Coupe Lalla Meryem : Participation remarquable de golfeuses marocaines et de stars internationales
-
MMA : Le Français Imavov met KO la légende Adesanya
-
Medhi Benatia, directeur du football de l'OM, suspendu trois mois pour son comportement contre Lille
Ce vendredi matin et lors d’un rendez-vous devenu une tradition avec les journalistes, le leader socialiste n’a pas caché son désarroi devant une coalition gouvernementale qui tangue comme un bateau ivre. La coupe budgétaire de 15 milliards de DH, a-t-il expliqué, est un vrai danger pour le pays. Son impact social et économique va avoir des répercussions en termes de pouvoir d’achat, d’emplois, de relance économique. « Nous sommes tout proches d’une situation qui n’est pas sans rappeler l’époque du Programme d’ajustement structurel et d’un pays, le nôtre, menacé d’une crise cardiaque ! », s’est-il exclamé avant de poursuivre que « sous l’ère de ce gouvernement, le Maroc vit une double crise, celle économique profonde, un goulot d’étranglement pour les citoyens et une crise de l’initiative et de la créativité. En fait, Benkirane et ses ministres sont visiblement dans l’incapacité de présenter des solutions concrètes pour sortir le pays de la crise et de mener des réformes sérieuses et structurantes, alors ils proposent, à travers cette coupe budgétaire, une opération cosmétique, histoire de gagner du temps ». « Où est le chef du gouvernement ? Il a complètement disparu depuis cette décision unilatérale. Il aurait pu avoir le courage de venir devant le Parlement faire une déclaration sur ce sujet ».
“L’USFP n’a pas inscrit sur son agenda politique la chute du gouvernement Benkirane”
Au cours de cet exercice médiatique où il était entouré de trois femmes du Bureau politique dont Ouafa Hajji, la présidente de l’Internationale socialiste des femmes, Driss Lachgar a clairement signifié qu’une crise politique «était « à nos portes » avec des islamistes au pouvoir qui menacent d’élections anticipées, après avoir d’abord brandi la menace de la démission et de la rue et ce dès que « le peuple donne de la voix et exprime ses inquiétudes et désaccords ». « Nos inquiétudes sont encore plus vives devant les déchirements internes de la coalition gouvernementale qui est loin de parler d’une même voix. Le ministre de l’Economie et des Finances parle avec responsabilité de crise économique et financière alors que son ministre délégué au Budget est dans le déni de la crise. Tout cela est bien irresponsable», a relevé avec force M. Lachgar.
L’urgence réside, a-t-il fait valoir, dans l’ouverture d’un véritable dialogue national sur le projet de société du Maroc. « Mais attention l’USFP n’a pas inscrit sur son agenda politique la chute du gouvernement Benkirane. L’USFP est à l’opposition et entend exercer son rôle de parti d’opposition. Nous ne participerons qu’à un gouvernement élu par les urnes. Quant à ceux qui sont aujourd’hui aux commandes du pouvoir, c’est à eux d’exprimer leur volonté de ne plus rester aux affaires s’ils estiment qu’ils en sont incapables », a précisé celui qui préside aux destinées de l’Union socialiste des forces populaires.
Une conférence de presse consacrée à la situation économique et politique mais aussi aux attaques et accusations prononcées par Ahmed Raissouni, l’idéologue de « Attawhid wa al islah », le bras religieux du parti du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. « Ces méthodes d’excommunication des responsables politiques qui expriment leur opposition à la politique gouvernementale sont tout simplement dangereuses. C’est un appel à la haine et à la violence et dont les sanctions sont prévues par le Code pénal. M.Raissouni procède à l’excommunication d’une partie de l’Etat, après avoir mis en cause, il y a quelques mois, les fondements de l’allégeance sur laquelle les Marocains sont unanimes. Le chef du gouvernement ne peut pas rester silencieux devant un tel comportement. Et il ne peut pas non plus répondre à nos inquiétudes et critiques en nous envoyant un Raissouni distributeur de « wissam de takfir ». Ceci est complètement indigne», conclut le Premier secrétaire de l’USFP.Conseil national
de la Jeunesse ittihadie
Le Bureau national de la Chabiba ittihadia tiendra, ce samedi à partir de 9 heures au siège du parti à Rabat, la session du Conseil national de la Jeunesse ittihadie.
Cette session se tient dans le cadre de la préparation du 8ème Congrès national de la Chabiba, en présence du Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lahgar.
Le Conseil national de la Jeunesse ittihadie est composé des coordonateurs et des secrétaires des sections de la Chabiba, des secrétaires des commissions provinciales du secteur estudiantin ittihadi et des membres de la Commission administrative dont l’âge ne dépasse pas 30 ans.
Cet avis tient lieu de convocation pour toutes les personnes concernées qui doivent être munies de leur CIN.
Composition du Bureau du Groupe socialiste
A l’issue de la journée organisée par le Groupe socialiste, celui-ci a procédé à la formation de son Bureau composé d’Ahmed Zaïdi, Rachida Benmasoud, Mehdi El Mezouari, Driss Chtaibi, Abdelali Doumou, Hassan Tarik et Khadija El Yamlahi.