-
Larache à l’heure du 13ème Festival international du brassage culturel
-
Bazar international 2024. Le patrimoine marocain brille de mille feux au Palais des Nations à Genève
-
Mohamed Amer Meziane : Il faut réécrire l’histoire du monde à partir du Maghreb
-
Les défis actuels imposent l'adoption d'un "universalisme global" respectueux de la diversité culturelle
Sous le nom doux de "Fleur d'Alep", ce long-métrage, réalisé par Ridha Behi, décrit sur grand écran la souffrance amère de cette mère meurtrie, merveilleusement interprétée par Hind Sebry, qui s'acharne à sortir son fils de la Syrie en se faisant recruter par ce même groupe.
Intervenant à l'occasion de la projection de ce film, l'enseignant à l'Université de Carthage, Kamel Ben Ouanès, s'est dit fier de voir un film tunisien participer à la 18ème édition du FICM d'Agadir. Il a affirmé que le Maroc est un réel modèle pour le développement et la promotion du Maghreb en matière d’innovation et d'industrie culturelles.
S'agissant de la place du 7ème art en Tunisie, M. Ben Ouanès, qui a été président de l'Association tunisienne pour la promotion de la critique cinématographique, a relevé que malgré ses modestes moyens, le cinéma tunisien fraye doucement son chemin notamment en raflant des prix à l'échelle des festivals internationaux.
Né en 1947 à Kairouan, en Tunisie, le réalisateur Ridha Behi a, dans un premier temps, été assistant à la télévision tunisienne. En 1973, il obtint une maîtrise de sociologie à la Faculté de Nanterre puis, en 1977, un doctorat à l’Ecole pratique des hautes études à Paris. Il réalisa en 1977 son premier long métrage, “Soleil des hyènes”.