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23 œuvres sur les 170 en compétition officielle de cette 28ème édition du FESPACO ont bénéficié du soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), selon l'agence d'information du Burkina AIB.
Parmi ces œuvres ayant bénéficié de l’appui financier de l’organisation figure le film '’Sira’’ de la réalisatrice burkinabé Apolline Traoré, seul long métrage de fiction burkinabé en compétition officielle à cette édition de la Biennale du cinéma africain, ajoute le média.
L’Organisation internationale de la Francophonie intervient dans l’aide à la production cinématographique depuis 30 ans avec le ‘’Fonds image de la francophonie’’ qui permet d’aider 30 à 40 projets de séries et films chaque année, souligne le spécialiste de programme chargé de l’audiovisuel de l’OIF, Pierre Barrot.
Chaque année le ‘’Fonds image de la Francophonie’’ lance deux appels à projets dans les mois de janvier et juin, où les cinéastes peuvent déposer leurs projets pour bénéficier du soutien de l’OIF, ajoute-t-on.
Le fonds a un budget annuel d’au moins 1 million d’euros auquel s’ajoutent l’aide au programme d’appui aux coproductions Sud-Sud mis en œuvre par l’OIF avec le soutien financier de l’Union européenne et l’appui des Etats ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) dans le cadre du programme Clap ACP.
Le fonds consacre la majeure partie de son appui à l’Afrique qui compte 29 pays sur le total des 37 pays éligibles à ce fonds.
En plus du ‘’Fonds image de la Francophonie’’ de l’OIF, existe un autre cogéré avec TV5 Monde dénommé ‘’Fonds Francophonie TV5 Monde plus’’ pour lequel un seul appel à projet est lancé par an.
L’objectif de ’’Fonds Francophonie TV5 Monde plus’’ a pour objectif de renforcer la présence des films et séries du Sud sur la plateforme TV5 Monde plus.
Depuis sa création en 2021, il a investi plus d’un million d’euros dans 33 projets africains avec des montants allant de 3 à 100 mille euros, indique-t-on de même source.
La 28ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou "FESPACO" s'est ouverte, samedi, à la capitale burkinabé, sous le thème "Cinéma d'Afrique et culture de la paix".
Cet événement auquel participe le Maroc a été marqué surtout par l'annonce de la naissance de la Fédération panafricaine des ciné-clubs (FEPAC), créée pour mettre en lumière les ciné-clubs africains.
Née sous la coupe de la Fédération burkinabé des ciné-clubs (FBCC) et la Fédération nationale des ciné-clubs du Maroc, la FEPAC entend mettre en lumière les professionnels du cinéma et promouvoir les ciné-clubs en Afrique.
La FEPAC avait été présentée lundi lors d'une conférence de presse tenue à Ouagadougou avec la participation des Marocains Tellat Abdelaziz et Moustapha Ouguis, du côté burkinabé, de Germain Bessin, président de la Fédération burkinabé des ciné-clubs, et de la vice-présidente, Fatou Gnanou et du côté djiboutien, de Saha Houssein, directeur de la cinématographie ainsi que de représentants du Mali et du Sénégal. La Fédération reste toutefois ouverte aux ciné-clubs d'autres pays africains et aux Africains hors du continent.
Cette année, 170 oeuvres ont été sélectionnées en compétition officielle du 28ème FESPACO, dont quinze longs métrages de fiction en lice pour briguer l'Etalon d'or du Yennenga.
Le jury qui décernera le prix est présidé par la productrice tunisienne Dora Bouchoucha. Le Cameroun et la Tunisie sont les pays les plus représentés, avec deux films chacun.
Les autres opus sont originaires notamment du Maroc, du Burkina, du Sénégal, d'Egypte, du Nigeria, du Mozambique, d'Angola, du Kenya, de l'Ile Maurice. Un film de la République dominicaine a également été retenu.