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En présence des secrétaires généraux respectifs de la CDT et de la FDT, Noubir Amaoui et Abderrahmane Azzouzi, cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la coordination et de la concertation entre les deux centrales, a été l’occasion pour évoquer les nombreuses régressions enregistrées à tous les niveaux depuis l’investiture de ce gouvernement et débattre de la rentrée sociale marquée par l’attitude irresponsable du gouvernement. Celui-ci persiste, en effet, à porter atteinte aux acquis sociaux de la classe ouvrière, ignorer ses revendications et à paupériser les citoyens à travers les hausses successives des prix et le système d’indexation entré en vigueur le 16 courant. C’est ce que soulignent les deux centrales dans un communiqué qu’ils ont rendu public vendredi à l’issue de leur rencontre.
L’attaque, sans précédent, du gouvernement contre les libertés syndicales, la fermeture de la porte à tout dialogue, que ce soit national ou sectoriel, l’absence de volonté pour résoudre les conflits et le fait de laisser de nombreuses questions en suspens, la répression des manifestations de protestation, les prélèvements effectués sur les salaires des fonctionnaires grévistes, constituent sans conteste des décisions unilatérales et irréfléchies conjuguées à des mesures impopulaires que dénoncent les deux syndicats.
Pour remédier à la situation dégradante de la classe ouvrière et garantir les conditions de paix sociale dans notre pays, les deux syndicats appellent le gouvernement à revenir d’urgence sur sa décision concernant la hausse des prix du carburant à la suite de la mise en application du système d’indexation. Une mesure qui constitue une réelle menace pour la situation sociale et pour toutes les composantes de la société.
Tout en rendant responsable le gouvernement de cette situation marquée par la détérioration du pouvoir d’achat des bourses modestes, ils demandent la tenue dans un proche avenir d’une séance extraordinaire d’un dialogue social tripartite avec un agenda précis, la mise en œuvre des dispositions de l’accord du 26 avril 2011, le respect des libertés syndicales et le droit de manifestation.