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FDT, CDT et UMT mobilisées pour la réussite de la Marche du 6 avrilUne première décision qui sera suivie de bien d’autres si l’Exécutif continue de tergiverserMourad Tabet
Mercredi 26 Mars 2014
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«La marche du 6 avril sera un grand succès». C’est avec fermeté que les dirigeants du FDT, de la CDT et de l’UMT, ont réitéré leur conviction. Lors d’une conférence de presse tenue hier au siège central de la FDT à Casablanca, le secrétaire général de l’UMT, Miloudi El Moukharik, a expliqué que des réunions de coordination se tiennent tous les jours pour réussir cette marche, ajoutant que les centrales syndicales ont établi un programme de mobilisation à cet effet pour faire pression sur le gouvernement en vue d’ouvrir un dialogue «sérieux» et non un dialogue pour le dialogue ou «un dialogue de décor» qui a pour seul but de tergiverser pour gagner du temps. Pour sa part, le secrétaire de la FDT, Abderrahman El Azzouzi, a précisé que la décision d’organiser cette marche syndicale n’est que la «première décision» prise par les trois centrales syndicales pour protester contre «l’indifférence» et «l’irresponsabilité» du gouvernement Benkirane, soulignant que les trois syndicats sont déterminés à prendre d’autres décisions si l’Exécutif continue de mener sa politique antisociale et de passer sous silence les revendications «légitimes» de la classe ouvrière. Abdelkader Zair, vice-secrétaire de la CDT, a, pour sa part, insisté sur le fait que la marche du 6 avril prochain sera organisée même si le chef du gouvernement accepte de les inviter au dialogue. Mais il a, en même temps, souhaité que le gouvernement soit sage et évite d’avoir à gérer d’autres formes de protestation que les centrales syndicales comptent entreprendre au cas où il ne prendrait pas au sérieux leurs revendications. Quant à la question de la coordination éventuelle avec l’UGTM, Miloudi El Moukharik a estimé que «l’esprit» de la coordination entre la FDT, la CDT et l’UMT affiche son indépendance par rapport aux partis politiques et à la CGEM. «Nous sommes ouverts à toute autre formation, mais à condition de respecter cet esprit», a-t-il insisté. Abderrahman Azzouzi a pour sa part affirmé que les trois centrales syndicales saluent toutes les formations politiques, notamment de gauche, qui soutiennent leurs revendications et leurs luttes, tout en respectant l’indépendance des syndicats. Quant à l’organisation d’une marche commune lors du 1er mai, les dirigeants des trois syndicats n’ont pas écarté cette éventualité et ont annoncé qu’une commission conjointe a été constituée pour se pencher sur cette question. Au début de cette conférence de presse, Larbi Habchi, membre du bureau exécutif de la FDT, a lu une déclaration dans laquelle les trois centrales syndicales expliquent le contexte politico-social et les raisons qui les ont poussés à prendre la décision d’organiser une marche nationale qui prendra son départ de la Place de la Victoire, pour rejoindre Lalla El Yacout, Hassan II, Mers Sultan et Avenue Rahal El Meskini, avant de retourner au point de départ. Larbi Habchi a également affirmé que les trois syndicats ont agi avec responsabilité dans le traitement de la question sociale avec le gouvernent, mais que celui-ci, par contre, a fait montre d’indifférence et mis sous le boisseau les revendications des centrales syndicales. Pis encore, «les déclarations de certains ministres prouvent la misère intellectuelle et politique d’un gouvenement qui n’a pas conscience de ses responsabilités politiques et nationales», a-t-il martelé. Pour rappel, le 11 février dernier, les trois syndicats avaient adressé un mémorandum dans lequel ils avaient réitéré leurs revendications visant l’amélioration de la situation des salariés et des fonctionnaires pour leur permettre de mener une vie digne et de pouvoir faire face au coût de la vie. Leurs revendications portaient aussi sur le respect des libertés syndicales, l’augmentation des salaires, la protection sociale, la législation, ainsi que les relations professionnelles et les libertés individuelles. Ils avaient, par ailleurs, appelé le gouvernement à assumer ses responsabilités et à mettre en œuvre, en premier, le reliquat de l’accord du 26 avril 2011 qui comprend un train de mesures destinées à améliorer les traitements des fonctionnaires et le salaire minimum dans le secteur privé. Mais au lieu d’ouvrir un débat avec les centrales, le chef du gouvernement s’est contenté de leur adresser une lettre dans laquelle il leur avait promis d’entamer le dialogue sans en fixer la date, ni les modalités, ni l’ordre du jour, encore moins la finalité. Plus de deux semaines se sont écoulées sans que le gouvernement prenne de mesures concrètes en vue de mettre en pratique sa promesse. Les centrales syndicales pensent donc que cette réponse du gouvernement n’est en fait qu’une manœuvre pour gagner du temps. Lu 1564 fois
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