-
Réunion à New York du Présidium de l'IS
-
A l’opposé de leurs homologues en médecine, les étudiants en pharmacie lâchent du lest: La matraque comme argument du gouvernement
-
Abdelali Dakkina : Le Maroc, un leader régional en matière de réduction des polluants climatiques de courte durée de vie
-
La Papouasie-Nouvelle-Guinée réaffirme son soutien à la souveraineté du Maroc et au plan d’autonomie
-
Le Danemark considère le plan d’autonomie comme une contribution sérieuse et crédible
M. El Khayam a qualifié ces décisions d’attitude «discriminatoire» à l’égard des Marocains, tout en soutenant qu’une telle démarche ne peut «contribuer à la lutte contre le terrorisme».
Mais le point le plus inquiétant évoqué par le directeur du BCIJ, c’est que ces expulsions ont été opérées sans consultation ni concertation avec les autorités marocaines.
Il a assuré que l’expulsion de 150 Marocains n’est pas fondée sur des preuves concrètes. Le fait que ces prétendus terroristes chassés d'Italie ne sont pas passés par le BCIJ signifie qu’ils ne constituent pas une menace réelle. Et d’ajouter que ces personnes sont innocentes et que celles-ci ont certes un mode de vie un peu différent de celui des Italiens mais cela n’implique absolument pas qu’elles sont terroristes ou constituent une menace pour la sécurité.
Par ailleurs, Abdelhak El Khayam a mis en relief dans un entretien avec le site de la radio et télévision espagnole «RTVE», il y a quelques jours, qu’«une fois que nous recevons une information concernant une menace contre l’Espagne, nous la transmettons immédiatement». Il a en ce sens mis en avant que les relations entre Rabat et Madrid sont excellentes dans le domaine de la lutte antiterrorisme.
M. El Khayam a également assuré que des proches de la cellule ayant perpétré les attentats de Barcelone ont été interrogés au Maroc. «Nous avons commencé par leur environnement, leurs voisins, leurs collègues de travail et leur famille. Nous les avons tous soumis à un interrogatoire et, jusqu’à présent, rien ne prouve l’implication de l’un d’entre eux dans l’attentat», a-t-il précisé.
Par ailleurs, les autorités espagnoles ont décidé mardi d’expulser définitivement un Marocain (Zoubeir. A) de l’Espagne vers le Maroc, selon l’agence espagnole EFE.
La décision a été prise après que le jihadiste marocain a accepté d’être expulsé en échange de l'annulation d’une peine de deux ans et demi prononcée contre lui par le ministère public espagnol.
Agé de 34 ans, l'accusé Zoubeir qui a déjà passé une année en détention a accepté cet accord.
Originaire de Tétouan et résidant irrégulier en Espagne, Zoubeir était inculpé pour endoctrinement, radicalisation et apologie du groupe terroriste Daech sur les réseaux sociaux. Ses publications qui remontent à 2015 et 2016 étaient "d’une violence excessive et montraient l'état de radicalisation extrême de leur auteur", précise le journal espagnol.
A l'issue de l'arrestation de Zoubeir, la police espagnole a découvert dans le domicile de l'accusé deux manuels détaillant des instructions sur la manière de commettre des attaques armées, ou des attentats suicide. Des enregistrements de chants jihadistes ont également été découverts par les autorités espagnoles.