-
Les ksours magiques de Figuig, un joyau historique et une identité architecturale unique
-
Nouvelle édition de "Talborjt Week-end"
-
Une rencontre met en avant la contribution du Père José María Lerchundi à l’histoire de Tanger
-
Soirée artistique à Tétouan en commémoration du 81ème anniversaire du Manifeste de l'Indépendance
Cette exposition, dont le vernissage a eu lieu mardi, rassemble des travaux de Mahi Bine Bine, Mohamed Melehi, Karim Bennani, Hassan Echair, Ikram Kabbaj, Imad Mansour, Abdelkrim Ouazzani, Hassan Slaoui, Issa Iken, Abderrahmane Meliani et de Fatiha Zemmouri.
Qu’elles soient en bronze, en inox, en bois exotique ou encore en céramique les oeuvres exposées interpellent par leur beauté tout en donnant l’impression d’être devant une oeuvre picturale.
Une bonne partie d’entre elles évoquent la thématique du corps, se l’approprient, déploient ses fissures et redessinent ses rondeurs pour aboutir à des êtres imaginaires, abstraits mais qui restent vivement expressifs.
Un mélange qui plonge dans un espace pluriel où les conceptions spécifiques à la sculpture se greffent à celle de la peinture.
“Mon travail n’est pas seulement sculpture mais aussi peinture sur des supports différents, c’est ce que j’appelle la +sculpturation de la peinture+”, affirme Abdelkrim Ouazzani qui a choisi cette formule originale pour décrire son oeuvre.
Longtemps éclipsée par la peinture, la sculpture retrouve ainsi le chemin des galeries au Maroc, où elle a été longtemps absente. En effet, si la peinture s’est développée considérablement depuis bien un siècle, et qu’elle fait l’objet de toutes les expérimentations possibles, la sculpture est demeurée le parent pauvre de l’univers plastique national.
“Passerelles” est la deuxième exposition abritée par Arcanes depuis sa récente réouverture.
L’exposition inaugurale a rassemblé des oeuvres de Mohamed Aboulouakar (21 ocotbre-28 novembre).