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En effet, Hassan Echaîr semble ne pouvoir investir l'espace, qu'il soit bi ou tridimensionnel, en termes de parcours dessiné qu'en y déployant des rythmes de lignes et des masses de valeurs qui traduisent systématiquement les jeux des ombres et des lumières qui varient entre la clarté absolue du blanc et l'obscurité la plus sombre du noir en passant par un large éventail de nuances de gris. La sensibilité poétique de l'artiste, semble-t-il, ne peut s'épanouir qu'en jouant des partitions d'ombre et de lumière.
Cette propension pour le dessin fait du peintre un grand manipulateur des éléments graphiques qu'il articule avec une sobriété de moyens lui permettant de concentrer son intérêt sur ce qui constitue l'essentiel de sa quête artistique: générer des rapports de formes, de matières, de volumes, d'ombres et de lumières. Rapports dont la force poétique revient toujours à la manière dont l'artiste gère des mouvements et des tensions plastiques.
Hassan Echaîr travaille sur des supports en papier, en toile ou en bois, mais au-delà de ces moyens conventionnels, le plasticien exploite un éventail beaucoup plus large de supports et de matériaux impliquant une diversité de procédures techniques. Son terrain d'intervention est également plus vaste. Il agit parfois directement dans les espaces naturels ou urbains. "Mon équilibre, souligne-t-il, tient en trois choses: la première m'attache et me retient là-haut, puis une autre m'attire et s'enracine vers les profondeurs. Entre les deux, un flottement, une recherche d'équilibre, des liens et des attachements".