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Initiée par Amnesty international-Maroc, cette exposition ouverte jusqu'au 15 janvier prochain, met en lumière la situation des droits humains à travers le monde et les valeurs contenues dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme.
Une sélection qui révèle comment Amnesty International a pu faire face à certaines violations des droits humains telles les arrestations pour délit d'opinion, la torture, les disparitions forcées, la peine de mort, et la violence faite aux femmes.
Ils traduisent aussi certains aspects essentiels des droits économiques, sociaux et culturels tout comme ils incarnent l'appel à l'unité et à l'engagement dans la nouvelle campagne d'Amnesty International "Exigeons la Dignité" pour l'éradication de la pauvreté dont souffrent pas moins de deux milliards de notre communauté humaine, à cause de la privation, de la discrimination et l'échec à fournir un minimum de services de base tels que l'eau potable, les soins de santé, la nourriture et un logement décent.
"L'exposition s'inscrit dans le cadre du programme d'Amnesty International célébrant la journée mondiale des droits de l'Homme, qui coïncide avec les festivités du 50ème anniversaire de l'organisation humanitaire", indique Mohamed Sektaoui, directeur général d'Amnesty International-section Maroc.
Selon lui, "le Goethe-Institut offre un espace idoine et adapté à de telles manifestations, grâce à son ouverture à un large public (acteurs sociaux, politiciens, étudiants, économistes, représentants des médias et artistes, entre autres)".
"Elle offre en outre l'occasion pour mettre en valeur les combats et sacrifices des défenseurs des droits humains, d'autant plus que la journée internationale des droits de l'Homme est précédée par la Journée internationale des défenseurs des droits de l'Homme", a-t-il indiqué ajoutant que "c'est une occasion de faire découvrir aux Marocains Amnesty International".
Pour sa part, le directeur du centre culturel allemand de Rabat "Goethe", M. Wolfgang Meissner, a relevé l'importante influence marquant cette manifestation, soulignant que plus de 250 personnes ont répondu présents au vernissage de l'exposition.
"Les cinq projections de courts métrages présentées à cette occasion ont pu convaincre une dizaine de personnes, devenues désormais membres de la fondation Amnesty International", a-t-il dit, dans une déclaration à la MAP.
"Pays d'ouverture, le Maroc constitue un espace opportun pour accueillir de telles expositions...dans un monde, défini par des questions économiques, sociales, et climatiques, nous nous rendons de plus en plus compte que tout est défini par le culturel et par les perceptions", a indiqué M. Meissner.
"Si la parole et l'écrit ne sont pas transparents et accessibles, ça devient très difficile de créer un dialogue international", a-t-il dit, se félicitant des efforts du Maroc, à l'instar d'un grand nombre d'Etats, pour s'inscrire dans cet esprit qu'est celui d'accompagner et de soutenir les associations qui défendent les droits de l'Homme.