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Le vernissage de cette exposition s’est déroulé jeudi soir en présence d’éminentes personnalités françaises et marocaines du monde de la politique, de la culture, de l’édition et des milieux des affaires, notamment le sociologue et philosophe émérite Edgard Morin, le poète Abdellatif Laabi, le sénateur de Paris David Assouline et l’écrivain Fouad Laroui. Peintre majeur de sa génération, Mahi Binebine montre dans cette exposition des toiles petits formats représentant des personnages, réduits à des silhouettes et des corps qui s’enlacent et s’entrechoquent, enfermés mais insoumis dans un monde menaçant, troublant et violent.
“Avec tout ce qui se passe en Syrie, en Irak et dans les pays qui ont traversé le Printemps arabe, le monde n’est pas drôle”, a-t-il déploré, notant qu’à travers cette exposition, il veut relater, à sa manière, les souffrances et le désespoir de l’être humain.
L’artiste peintre mondialement connu pour ses toiles monumentales, a confié dans une déclaration à la MAP, qu’il a voulu explorer dans cette exposition de nouvelles techniques très complexes consistant en des collages en petits formats carrés pour se concentrer sur l’essentiel de la question de l’humain et de l’extrême.
L’artiste peintre a saisi cette exposition pour signer sa nouvelle monographie qui est sortie chez “Art-point” au Maroc et “Philippe Rey” en France.