-
La réhabilitation des édifices historiques et l’utilisation des matériaux locaux au centre d’une conférence à Marrakech
-
Lancement officiel des programmes "Défi de la lecture arabe" et "Projet national de lecture"
-
Les liens culturels entre Tétouan et Essaouira au coeur du Colloque "l’Âme d’Al Andalus"
-
Le Maroc invité d'honneur de la 18e édition du prix Al Burda à Abou Dhabi
Ennadre nous parle d’animalité, de vie, de mort. Il photographie avec un appareil dont il a enlevé le viseur, et qui devient comme l’extension de son bras, une partie de lui-même. Ennadre, procède lui-même au tirage de ses photos. La différence entre le «classicisme» de ses compositions, souvent sculpturales, et le caractère inattendu de ses sujets en font un photographe atypique qui définit ainsi sa démarche : «Mes agrandissements sont uniques, d’un format proche de 1,30 x 1,50 m. Uniques non pas par refus de la duplication, mais par la nature de mon travail. En effet, pour chaque photographie, je dessine une série de caches et module les temps d’exposition; si une photographie peut être voisine, elle ne sera jamais identique, d’où l’unicité et le fait que mon œuvre relève de l’art plastique autant que de la photographie. Je dois toujours trouver ce noir qui éclaire, qui donne un sens au drame.
La lumière est dans l’acte qui t’emmène au noir le plus profond». Touhami Ennadre a déjà exposé dans les institutions les plus prestigieuses, telles que le Guggenheim Museum et MOMA Ps1 de New York, la Documenta 11 de Kassel, la Maison Européenne de la Photographie à Paris, la Tate Galerie à Liverpool, la Villa Stuck à Munich, Martin Gropius Museum à Berlin, les biennale de Sharjah et de Shangaï, etc.
Jusqu’au 28 février 2009 à la Villa des Arts de Casablanca