-
Abderrahim Chahid : Les propositions soulevées lors de cette rencontre, nous les porterons devant le gouvernement à travers des initiatives législatives
-
Une délégation de sénateurs français salue l'élan de développement à Dakhla
-
Les communes de Lagouira et Bignona décident de renforcer leurs capacités institutionnelles et techniques
-
Inondations en Espagne. Fernando Grande-Marlask : Le soutien du Maroc illustre la profondeur des relations entre les deux pays
-
Nécessité d’une révision globale du secteur des médias, distribution équitable des investissements dans les régions, situation critique des ressortissants marocains au Mozambique, entre autres problématiques abordées par les deux Groupes d’opposition
De l’avis des professionnels et contrairement à ce qu’on peut penser du phénomène, c’est un secteur qui ne connaît pas de crise et n’est nullement saturé. Pour preuve, cette augmentation du nombre d’agences exerçant dans le domaine. Si on lançait son projet avec dix voitures, on pourrait faire des bénéfices annuels d’environ 300.000 DH hors taxes.
Une bonne prospection du lieu d’exercice reste souhaitable, car la ville d’activités reste importante et détermine le taux des bénéfices et le pourcentage de réussite du projet. Une agence dans une ville touristique aura plus de chance de réussite que dans une ville qui ne l’est pas. Et une agence de location dans une agglomération sera plus rentable que dans une petite ou moyenne ville. La caution réclamée par le ministère de tutelle pour obtenir l’autorisation d’exercer qui était de 50.000 DH a été augmentée à un million de DH, ce qui prouve que le secteur est en plein essor.
Cependant, le secteur connaît plusieurs difficultés. La principale difficulté est celle des crédits. Aucun organisme ne veut accorder de prêts à ce type d’activités à sa création. Ce qui est pour les opérateurs du secteur une injustice envers les loueurs qui doivent être traités de la même manière que les autres promoteurs et par les banques et par les organismes de crédits qui octroient des crédits pour l’achat de voitures aux particuliers. Mais les clients de ce produit qui généralement sont satisfaits du confort des voitures et la sécurité des véhicules loués, reprochent aux professionnels, entre autres, la question de la caution sous forme d’un chèque à blanc ou d’autres formes de garanties bancaires qui restent illégales.
En cas d’accident, le client croit que c’est l’assurance comme dans tous les pays du monde qui s’occupe de l’indemnisation. Or la plupart des loueurs de citadines choisissent l’option de la responsabilité civile et non tous risques (les grands loueurs des 4x4 ou de grosses berlines ou encore les limousines ont une assurance tous risques). Ce qui responsabilise le fautif en cas de sinistre. Et même au cas où le client n’est pas responsable, contrat oblige, il paie une différence dans le dédommagement et les réparations. Ce qui reste illogique et injuste. On a vu même des clients arrêtés ou qui ont eu affaire à la justice uniquement parce qu’ils ont loué une voiture. Et on a vu des clients subir de vraies arnaques dans ce sens.
Certes ce n’est pas général, mais ce sont des pratiques qu’on rencontre de temps en temps, ici et là. Pour beaucoup d’observateurs, le secteur s’est rapidement développé et a donc besoin d’une meilleure organisation adaptée à la conjoncture actuelle. De ce fait, plusieurs départements doivent intervenir pour le réglementer et combler le vide organisationnel dont souffre la location de voitures, d’autant plus que les principaux clients de la location de voitures sont des touristes ou nos compatriotes résidant à l’étranger.