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Des chercheurs américains réfutent dans une étude publiée récemment l'existence de toutes petites cellules souches de type embryonnaire, dites VSEL, dans le sang et la moelle osseuse, identifiées dans de précédentes recherches.
Des scientifiques avaient initialement annoncé en 2006 la détection de ces cellules souches chez des souris, et des études ultérieures avaient fait part de leur présence également chez l'homme.
Comme les cellules souches provenant de l'embryon, ces cellules VSEL (very small embryonic-like stem cell) auraient, selon ces scientifiques, le potentiel de devenir n'importe quelle cellule du corps permettant de réparer des tissus endommagés par la maladie ou un accident.
Elles pourraient ainsi représenter une alternative aux cellules souches embryonnaires pour la recherche, qui reste très controversée car elle entraîne la destruction d'embryons humains.
Mais d'autres laboratoires n'ont pas pu reproduire ces résultats, ce qui a conduit les chercheurs de la faculté de médecine de Stanford en Californie, menés par le Dr Irving Weissman, à tenter à leur tour de détecter ces cellules VSEL et d'évaluer leur potentiel médical. Utilisant plusieurs méthodes, les auteurs de l'étude ont ainsi constaté que la plupart de ces petites particules dans la moelle osseuse des souris n'étaient pas des cellules mais des débris de cellules mortes, ou des cellules vivantes incapables de devenir n'importe quelle autre cellule.
"Nos résultats réfutent clairement le fait que les cellules VSEL dans les études sur les souris ont le potentiel de cellules souches embryonnaires, et mettent sérieusement en doute leur application clinique potentielle chez l'homme", souligne le Dr Weissman, dont la recherche est parue en ligne dans la revue Stem Cell Reports du 24 juillet.
Cette étude remet fortement en question le projet d'une société américaine de biopharmacie, appelée Neostem, de procéder à des essais cliniques pour tester la capacité des cellules VSEL en médecine régénératrice chez l'homme.
Neostem a déposé les droits exclusifs sur la technologie VSEL et envisage de demander l'autorisation à l'Agence américaine des médicaments (Food and Drug Administration) pour mener le premier essai clinique chez des personnes souffrant de maladies périodontiques, des infections de la gencive.
Pour le Dr Ihor Lemischka, professeur de biologie régénératrice au Mount Sinai Medical Centre à New York, les conclusions de cette recherche "règlent définitivement la question des cellules VSEL" dont les recherches "étaient un gaspillage de fonds".
Le Dr Lemischka, qui n'a pas participé à l'étude, souligne que "le laboratoire du professeur Weissman fait référence dans le monde sur les cellules souches".
"Mon impression est qu'un très petit nombre de scientifiques dans la communauté de la recherche sur les cellules souches accordait une quelconque crédibilité à ces études sur les cellules VSEL", dit-il à l'AFP.
Des scientifiques avaient initialement annoncé en 2006 la détection de ces cellules souches chez des souris, et des études ultérieures avaient fait part de leur présence également chez l'homme.
Comme les cellules souches provenant de l'embryon, ces cellules VSEL (very small embryonic-like stem cell) auraient, selon ces scientifiques, le potentiel de devenir n'importe quelle cellule du corps permettant de réparer des tissus endommagés par la maladie ou un accident.
Elles pourraient ainsi représenter une alternative aux cellules souches embryonnaires pour la recherche, qui reste très controversée car elle entraîne la destruction d'embryons humains.
Mais d'autres laboratoires n'ont pas pu reproduire ces résultats, ce qui a conduit les chercheurs de la faculté de médecine de Stanford en Californie, menés par le Dr Irving Weissman, à tenter à leur tour de détecter ces cellules VSEL et d'évaluer leur potentiel médical. Utilisant plusieurs méthodes, les auteurs de l'étude ont ainsi constaté que la plupart de ces petites particules dans la moelle osseuse des souris n'étaient pas des cellules mais des débris de cellules mortes, ou des cellules vivantes incapables de devenir n'importe quelle autre cellule.
"Nos résultats réfutent clairement le fait que les cellules VSEL dans les études sur les souris ont le potentiel de cellules souches embryonnaires, et mettent sérieusement en doute leur application clinique potentielle chez l'homme", souligne le Dr Weissman, dont la recherche est parue en ligne dans la revue Stem Cell Reports du 24 juillet.
Cette étude remet fortement en question le projet d'une société américaine de biopharmacie, appelée Neostem, de procéder à des essais cliniques pour tester la capacité des cellules VSEL en médecine régénératrice chez l'homme.
Neostem a déposé les droits exclusifs sur la technologie VSEL et envisage de demander l'autorisation à l'Agence américaine des médicaments (Food and Drug Administration) pour mener le premier essai clinique chez des personnes souffrant de maladies périodontiques, des infections de la gencive.
Pour le Dr Ihor Lemischka, professeur de biologie régénératrice au Mount Sinai Medical Centre à New York, les conclusions de cette recherche "règlent définitivement la question des cellules VSEL" dont les recherches "étaient un gaspillage de fonds".
Le Dr Lemischka, qui n'a pas participé à l'étude, souligne que "le laboratoire du professeur Weissman fait référence dans le monde sur les cellules souches".
"Mon impression est qu'un très petit nombre de scientifiques dans la communauté de la recherche sur les cellules souches accordait une quelconque crédibilité à ces études sur les cellules VSEL", dit-il à l'AFP.