Dans cette finale inattendue et quelque peu improbable entre Fulham, club sans pedigree et l'Atletico, en quête de son glorieux passé, ce sont les Espagnols qui prenaient le meilleur départ avec Diego Forlan dont la frappe heurtait le poteau gauche de Schwarzer (11).
Et c'est encore l'attaquant uruguayen qui avait le mot de la fin en inscrivant le but d'une retentissante victoire à la 116e minute au terme d'un match échevelé.
Les Madrilènes, beaucoup plus adroits techniquement à l'image de Sergio Agüero, prenaient vite leurs aises, notamment sur le flanc gauche où l'Argentin malmenait la défense de Fulham, mais à deux reprises (23 et 26), ses centres en retrait ne trouvaient pas de destinataire.
L'Atletico concrétisait sa nette domination à la 32e avec beaucoup de réussite. Reyes, vieille connaissance du Championnat d'Angleterre, trouvait juste à l'entrée de la surface de réparation Simao qui servait Agüero dans le dos, mais l'Argentin, gendre de Diego Maradona, parvenait tout de même à tirer.
Sa reprise était détournée par un défenseur de Fulham, mais arrivait dans les pieds de Forlan, qui trompait Schwarzer.
L'avantage des Madrilènes ne dura que cinq minutes: alors que Bobby Zamora s'ouvrait le chemin du but, mais tardait trop pour tirer, les Londoniens récupéraient le ballon et Simon Davies égalisait d'une superbe demi-volée.
En prolongation, Forlan (101) et surtout Aguero (105) avaient au bout du pied le but de la victoire mais manquaient de précision.
Forlan mettait fin aux rêves des Londoniens, qui avaient écarté de leur route des grands noms du football européen comme le tenant du titre Shakhtar Donetsk, la Juventus Turin et Hambourg.
A Hambourg, l'Atletico, vainqueur de la défunte Coupe des vainqueurs de Coupes en 1962, a signé seulement sa cinquième victoire en Europe cette saison, mais une victoire qui restera dans les mémoires et met fin à une longue disette.