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La défaite contre le Bélarus (1-0), 78e mondial, vendredi au Stade de France pour le début des éliminatoires n'a pas seulement retardé l'opération reconquête des Bleus vis-à-vis de leur public après le fiasco du Mondial.
Cette grosse contre-performance a également déjà jeté une ombre sur les qualifications de l'Euro-2012. Certes, tout n'est pas perdu et il reste 27 points à prendre sur les 30 en jeu. Mais dans un passé très récent, dans une poule de six équipes (comme dans le groupe D pour l'Euro-2012), la France a dû passer par les barrages du Mondial-2010 avec, dans son bilan, une défaite, trois nuls et six victoires.
Or la phase de qualification pour l'Euro-2012 est presque identique à celle du Mondial-2010: le 1er de chaque groupe est qualifié pour la phase finale ainsi que le meilleur 2e sur l'ensemble des groupes, les 8 autres 2es disputant des barrages. Tous les points perdus en début de qualification peuvent donc se révéler un handicap sérieux pour la suite.
"Ramener des points". "On avait besoin, pour l'équipe de France et je dirais pour le football français, d'un résultat positif contre le Bélarus, mais il faut aller de l'avant et vu le résultat du précédent match, il faut impérativement ramener quelque chose de Bosnie", a martelé Laurent Blanc sur Téléfoot dimanche.
Blanc dit "ramener quelque chose", "ramener des points", ou "faire un résultat" mais ne prononce pas le mot "victoire", soucieux de faire preuve "d'humilité" après le mauvais match des nouveaux Bleus vendredi.
L'attaque française ne va pas mieux, privée de Saha, Rémy et Hoarau, blessés et forfaits. Benzema est rétabli et devrait être titulaire, tout comme Valbuena, auteur d'une bonne entrée devant le Bélarus. Benzema, qui n'a jamais confirmé sous le maillot bleu, jouera très gros.
Car en face du jeune joueur de 22 ans qui cherche à s'imposer au Real Madrid, il y a une équipe de Bosnie, leader du groupe D (succès 3-0 contre le Luxembourg) en pleine confiance. Une Bosnie qui attend impatiemment les Bleus dans son petit stade désuet de Sarajevo, à l'ambiance survoltée par 30.000 spectateurs déchaînés.
"Si il y a bien un bon moment pour prendre les joueurs français, c'est en ce moment, a lancé Miralem Pjanic, le Bosniaque de Lyon (1re division française). Il y a beaucoup de joueurs qui manquent à la France, c'est notre chance. Et le stade sera plein à craquer". Pas de cadeau pour les nouveaux Bleus.