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Présentant les principaux résultats de la deuxième édition de son Observatoire international du commerce :"Risques et opportunités à l'exportation", Euler Hermes a analysé les tendances de l'économie marocaine, avec une attention particulière sur les opportunités et les risques pour les PME et PMI à l'export.
Trois ans après le Printemps arabe, l'Afrique du Nord ne s'est pas encore remise économiquement, mais le Maroc continue de tirer son épingle du jeu. Cependant, la croissance du premier semestre a marqué une pause s'expliquant en partie par un secteur agricole fortement affecté par de mauvaises conditions climatiques, estime Euler Hermes.
L'économie marocaine devrait aller mieux en 2015 avec des prévisions de 4,2% de croissance, portée par plus de consommation des ménages et d'investissements des entreprises. En revanche, l'environnement des affaires reste agité, en témoigne l'augmentation attendue des défaillances d'entreprises de 10% en 2015, identique à celle de 2014, selon cette édition.
Le léger mieux de croissance chez les principaux partenaires économiques du Royaume représente une manne pour les exportateurs marocains et les entreprises, a noté la même source qui prévoit une augmentation des exportations de l'ordre de 8,4 MMDH.
Parmi les opportunités sectorielles soulignées dans cette deuxième édition de l'Observatoire international du commerce, Euler Hermes cite les engrais phosphatés (Maroc étant 2ème producteur mondial avec 6,4 millions de tonnes en 2013), relevant que l'Afrique subsaharienne représente un fort potentiel alors que le ralentissement de la croissance brésilienne pèse sur les exportations vers ce nouvel eldorado.
En matière agroalimentaire, le Maroc bénéficie d'une richesse et d'une diversité liée à une agriculture qui représente 15% de la valeur ajoutée du pays. En revanche, l'industrie alimentaire ne représente qu'un quart des exportations en valeur et pourrait se développer pour gagner davantage de marchés, notamment au Moyen-Orient, ont fait savoir les responsables du groupe Euler Hermes.
Les filières automobile et aéronautique, grâce à la compétitivité-prix dont jouit le Maroc ainsi que l'investissement en savoirs et savoir-faire, devront aussi se développer à l'export vers l'Europe, ont affirmé les intervenants.
Ils ont souligné, dans ce sens, que le développement du tourisme, notamment en provenance des pays émergents, présente de vraies opportunités pour l'hôtellerie, la restauration, l'artisanat et les services proposés aux visiteurs.
"Dans une période où de nombreux pays, y compris en Europe, deviennent plus compétitifs, le Maroc continue de muscler son appareil export à travers (...), les zones de libre-échange et l'investissement en infrastructures", ont-ils relevé.