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L'étude menée par l'Association marocaine d'études et de recherches sur les migrations (AMERM) en partenariat avec la fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-rouge s'interroge sur les comportements et les perceptions que les migrants subsahariens et les Marocains ont les uns des autres.
La migration a indiqué le Pr. Khachani, président de l'AMERM, est devenue un enjeu essentiel dans les relations internationales au point que certains l'on qualifiée, après la révolution industrielle, de " révolution de la mobilité ".
A ses débuts l'immigration qui était limitée essentiellement aux hommes est devenue une affaire de femmes, de mineurs et de personnes ayant un niveau d'instruction élevé, a-t-il dit. En Europe,des mesures les mesures prises par les pays d'accueil pour limiter l'immigration illégale, a souligné le Pr. Khachani, ont eu un effet contraire.
Les pays de l'Union Européenne, indique l'étude, " affichent une volonté d'externaliser la question (de la migration clandestine) et de faire supporter aux pays de transit la responsabilité de faire juguler ce flux. L'Europe entreprend ainsi de repousser ses limites géographiques et de délocaliser sa politique d'immigration, transformant de fait le Maghreb en zone tampon où se joue le sort des migrants ".
Selon l'étude réalisée sur la base d'une enquête qui a porté sur un échantillon de 1.000 personnes couvrant les principaux lieux de concentration des migrants subsahariens (quartiers populaires de Casablanca, Rabat, Tanger, Nador, Oujda, Bouarfa), la durée moyenne de séjour au Maroc de ces migrants est de 2 ans et demi. 24% parmi eux ont une ancienneté migratoire au Maroc de 4 à 12 ans et un peu moins des deux tiers, soit 65,5% ont une durée de séjour allant de 1 à 3 ans.
Presque un migrant sur dix (10,%) séjourne au Maroc depuis moins d'un an.
Le Maroc, a indiqué le Pr. Khachani, est en voie de devenir un pays d'accueil.
Comme dans beaucoup de pays confrontés à cette problématique de la migration clandestine, le statut des migrants clandestins est caractérisé par des conditions de vie difficiles.
Près de 60 % parmi eux n'ont aucun revenu, 18,8% affirment vivre de la mendicité, 11,5% exercer des petits métiers et 7,% reçoivent diverses aides fournies par des associations caritatives ou d'autres structures.
Parmi ces immigrés clandestins 73%, selon l'étude, sont décidés à accomplir leur projet migratoire quel que soit le prix à payer et 11% seulement pensent retourner dans leur pays.