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Et si voir le verre à moitié vide avait du bon? Des scientifiques de l’université de New York ont testé une nouvelle «stratégie» de pensée pour réussir. Leur étude a été publiée dans le Journal of Experimental Social Psychology. Le concept ? Le «mental contrasting». Traduction : on pense aux obstacles éventuels à surmonter si on veut mener à bien un projet.
Le problème avec l’optimisme excessif, c’est qu’à force de trop voir le côté positif (par exemple les encouragements de sa famille), on peut avoir l’impression d’avoir «déjà atteint cet objectif, précise Mark Maitland, psychothérapeute anglais. Ce qui peut entraîner une perte de motivation».
Pour vérifier cette hypothèse, un groupe de directeurs de 4 hôpitaux a été évalué sur sa motivation au travail. Un groupe a dû se focaliser uniquement sur ses réussites actuelles tandis qu’un autre a pratiqué la nouvelle stratégie de «mental contrasting». Après 2 semaines, ce dernier groupe qui a anticipé les problèmes éventuels a reconnu avoir pris des décisions plus efficacement. Il a atteint plus d’objectifs que le premier groupe a priori plus « optimistes ».
«Anticiper les problèmes quand vous entreprenez un nouveau projet, c’est une façon «protectrice» de penser positif, explique un des auteurs de l’étude. Il s’agit de relativiser et de séparer vos sentiments de la réalité».
Il faut croire en soi
Mais cela ne marche pas sans confiance en soi ! D’autres études faites par les mêmes chercheurs ont démontré les effets négatifs du «mental contrasting» sur les participants ayant déjà reçu une critique négative. Comme ils doutaient déjà de leurs compétences, le «mental contrasting» a eu un effet d’autant plus démoralisant.
Conclusion : envisager les obstacles éventuels augmente la détermination, mais à condition de croire avant tout que l’objectif est à notre portée. Prendre confiance en soi avec une dose d’autocritique, telle est la voie du succès !
Le problème avec l’optimisme excessif, c’est qu’à force de trop voir le côté positif (par exemple les encouragements de sa famille), on peut avoir l’impression d’avoir «déjà atteint cet objectif, précise Mark Maitland, psychothérapeute anglais. Ce qui peut entraîner une perte de motivation».
Pour vérifier cette hypothèse, un groupe de directeurs de 4 hôpitaux a été évalué sur sa motivation au travail. Un groupe a dû se focaliser uniquement sur ses réussites actuelles tandis qu’un autre a pratiqué la nouvelle stratégie de «mental contrasting». Après 2 semaines, ce dernier groupe qui a anticipé les problèmes éventuels a reconnu avoir pris des décisions plus efficacement. Il a atteint plus d’objectifs que le premier groupe a priori plus « optimistes ».
«Anticiper les problèmes quand vous entreprenez un nouveau projet, c’est une façon «protectrice» de penser positif, explique un des auteurs de l’étude. Il s’agit de relativiser et de séparer vos sentiments de la réalité».
Il faut croire en soi
Mais cela ne marche pas sans confiance en soi ! D’autres études faites par les mêmes chercheurs ont démontré les effets négatifs du «mental contrasting» sur les participants ayant déjà reçu une critique négative. Comme ils doutaient déjà de leurs compétences, le «mental contrasting» a eu un effet d’autant plus démoralisant.
Conclusion : envisager les obstacles éventuels augmente la détermination, mais à condition de croire avant tout que l’objectif est à notre portée. Prendre confiance en soi avec une dose d’autocritique, telle est la voie du succès !