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L’essai, conçu comme un dictionnaire, se veut un outil pédagogique riche en informations sur des thèmes allant de l’alimentation au vin en passant par la femme, l’enseignement, le divorce, les soixante-dixards, la hogra, hchouma ou hram… Le style corrosif et l’ironie participent de cette analyse irrévérencieuse, notamment à l’égard d’une l’élite qui, ingrate, persiste à revendiquer une origine étrangère, dénigre le Made in Morocco, vampirise les ressources du Royaume. Aux thèmes institutionnels traditionnels comme la santé, la justice, ou l’environnement, l’auteur ajoute d’autres pour s’attendrir sur une génération (les soixante-dixards), dénoncer l’hypocrisie ambiante (hchouma ou hram) ou le racisme (Noir), moquer des pratiques (alimentation), modernité ou des usages (toilettes turques)…
Entre hommage malicieux et critique, l’essai ambitionne de réconcilier le Marocain avec son environnement. Un pays, c’est comme une montagne, ça s’apprécie… de loin. Le cas des nôtres est éloquent, surtout en ces temps où l’étranger est indésirable, surtout s’il écrit de droite à gauche. Le livre appelle aussi à civiliser notre quotidien en vilipendant les incivilités et les comportements de citadins corrompus d’immédiateté et d’égoïsme. D’aucuns ont érigé leurs grossières pratiques en normes (la conduite, la copropriété…) et les promènent sans gêne. L’auteur consacre un long chapitre à la culture et à l’environnement, deux thèmes garants d’une qualité de vie et d’un mieux-être que convoite légitimement tout être humain.