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L’expérience a été réalisée dans le cadre d’une étude menée par le professeur Moran Cerf, secondé par une équipe de scientifiques du California Institute of Technology de Pasadena, et dont les résultats viennent d'être publiés dans le magazine Nature. Son objectif ? Démontrer comment notre cerveau, sans cesse sollicité par des images, des sons et des odeurs, peut, à travers la pensée, faire un véritable tri de ces informations.
Une étude particulièrement intéressante, selon l’expert en neurologie John Donoghe de l’Université Brown, à Rhode Island : "Cela montre qu’il est à présent possible de regarder le processus de réflexion à un niveau jamais atteint auparavant".
Douze patients épileptiques, déjà équipés en électrodes, ont participé à cette étude. Les scientifiques leur ont montré sur un écran une série de 110 photos célèbres, comme des portraits de Marilyn Monroe ou des clichés de Michael Jackson. Les chercheurs sont parvenus à identifier des neurones spécifiques répondant chacun à une image unique. Chaque personne dispose à présent de sa base de données "neurone/image", mise en place par Moran Cerf et son équipe. Grâce aux capteurs implantés dans leur cerveau, les patients mis face à une double image à moitié effacée, ont pu faire apparaître l’une et disparaître l’autre, par la force de la pensée.
L’une des applications possibles de cette étude serait alors de pouvoir construire une machine capable d’enregistrer et d’interpréter nos rêves. Un scénario qui rappelle celui de Christopher Nolan, couvert de succès en début d'année : le héros d'"Inception" avait la possibilité d'entrer dans les rêves des autres. Si Moran Cerf parle encore de "science-fiction" pour le moment concernant la machine, il affirme néanmoins que "le cerveau humain est capable de remodeler la réalité, voire même de passer outre notre environnement, grâce au processus de réflexion".