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Connu autant pour ses accélérations et ses dribbles que pour son anatomie parfaite et ses cheveux brillants qui s’affichent sur le papier glacé des magazines de mode, Ronaldo a choisi de se livrer dans un documentaire de 1h 42 min qui présente le côté touchant et sympathique d’une personnalité contrastée et ambitieuse.
L’affiche de “Ronaldo”, réalisée par Anthony Wonke qui avait commis des films similaires sur la vie du pilote de F1 Ayrton Senna ou la chanteuse Amy Winehouse, montre ainsi la moitié droite de son visage, avec son nom qui s’étale de haut en bas en lettres dorées. La mention “Etonnant, intime, définitif” complète le tableau alors que le film retrace le parcours de l’un des enfants terribles du football, mais génial footballeur, de son sacre européen en mai 2014 avec le Real Madrid jusqu’à son couronnement mondial en janvier 2015 avec l’obtention de son 3e Ballon d’or.
Une scène révélée dans la bande-annonce voit ainsi le joueur, assoiffé depuis toujours de reconnaissance, demander à ses amis avant de s’esclaffer: “Qui est le meilleur joueur du monde ? Moi... au moins jusqu’à janvier”. “Gagner a toujours été la chose la plus importante pour moi. C’est aussi simple que ça”, dit-il ensuite, en voix off. Savamment orchestrée, l’opération de “personal-branding” fait mouche. “Vous connaissez le nom, la légende, mais vous ne connaissez pas l’homme”, assure ainsi le film. L’icône se décrit pourtant comme une “personne isolée”, soucieuse de préserver son intimité et qui compte peu de véritables amis dans le football. “Je ne regrette rien. Quand vous faites quelque chose, les gens trouveront toujours des raisons pour vous critiquer. Depuis que je suis tout jeune, je me suis toujours senti comme quelqu’un de spécial. J’ai vu que les gens me regardaient avec des yeux différents”, a-t-il encore déclaré lundi. Côté émotions, là encore, l’œuvre est efficace avec des souvenirs larmoyants égrenés par sa mère Dolores, ou une scène de pompes avec son fils de cinq ans sur son dos. Parmi différents plans de joies collectives et autres buts de légende, la mise en scène ne pouvait également masquer sa rivalité exacerbée avec Messi et, bon joueur, Ronaldo, en lice pour un 4ème Ballon d’or cet hiver s’est prêté à l’exercice.