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Acte1:
Nous sommes devant le bastion Bab Marrakech, et précisément à la porte de la galerie d'exposition ouverte depuis deux ans. Après deux ans de l'achèvement des travaux de réhabilitation de cette structure culturelle fréquentée depuis lors par de milliers de visiteurs marocains et étrangers, on constate toujours la présence de plusieurs sacs probablement pleins de sable sans oublier la présence de quelques gravats et débris datant des travaux de réaménagement déposés au pied du bastion Bab Marrakech classé patrimoine mondial, et près de la porte d'une fascinante galerie d'exposition considérée comme l'une des plus belles et plus grandes au Maroc.
Acte2:
Nous sommes sur la voie menant au lotissement Al Amal, le chantier de réhabilitation du pavé et de la chaussée de cette artère vient d'être réaménagé , pour le grand bonheur des citoyens, suite à une initiative de la province d'Essaouira après quatre ans de dégradation. Après deux mois de la fin des travaux, nous constatons toujours la présence de gravats, de sable et de grosses pierres sur le chantier. Mieux, la pancarte identifiant le projet traîne toujours au pied du mur de l'ITA. Le paysage affreux constitue maintenant une entrave au passage des piétons obligés d’empiéter sur la voie des automobilistes. Certes, les pavés ont été bien faits pour assurer la sécurité des piétons, mais dans les circonstances actuelles, ils laissent à désirer. De l'autre côté de la voie, tout près de l'Institut de tourisme, de grosses pierres y ont été abandonnées devenant ainsi une cause de perturbation de la circulation.
Acte 3:
Nous nous trouvons encore dans la même zone, près de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie. La façade du centre qui a ouvert ses portes depuis plus d'une année a été bien aménagée et les décombres du chantier débarrassés, mais qu’en est-il de sa façade jouxtant le lotissement Al Amal, où pierres, sable, et bien d'autres gravats ternissent l'image de ce beau bâtiment. Des images, entre autres, que nous avons tenu à rapporter pour illustrer un phénomène flagrant lié aux chantiers de construction.
Chose qui atteste du non-respect de l'environnement social que doivent préserver les services en charge du suivi des travaux.
Pourtant, il y a des lois à appliquer, des cahiers des charges à respecter. "C'est aberrant, tout le monde constate ces défaillances au niveau des chantiers de construction mais personne ne réagit pour y mettre un terme", constate un citoyen indigné par le mutisme des services compétents. La pollution s'ajoute au lot quotidien de destruction du cadre de vie des citoyens marocains assiégés par des blocs de béton et de ferraille.