L'épisode de l'attente a donc pris fin, même si en fin de compte, faut-il le reconnaître, tout était réglé d'avance et l'arrivée du technicien belge était fixée pour deux dates : soit octobre, soit novembre, c'est-à-dire une fois que sa campagne asiatique arrive à son terme avec le club saoudien d'Al Hilal.
Le technicien belge semble faire l'unanimité chez les fédéraux, à commencer par le patron de la FRMF, Ali Fassi Fihri qui a indiqué que "la désignation de Gerets à la tête de l'équipe nationale est pertinente dans la mesure où elle est en harmonie avec nos paris, objectifs et plans et avec le défi que nous voulons relever pour la structuration de l'équipe nationale, un chantier qui s'accapare l'intérêt du public marocain", rapporte la MAP. En tout cas, l'on ne peut que saluer ce choix tant que les fédéraux assument pleinement la désignation d'un sélectionneur national, ne devant point faire porter le chapeau à une autre partie en cas de déconfiture.
Si ce scénario, aucunement souhaité, prend forme, les clauses du contrat sont bien claires. Gerets n'ira pas au terme de son mandat de quatre ans pour que les deux parties recourent à la résiliation du contrat à l'amiable.
Il convient de rappeler que c'est pour la première fois qu'Eric Gerets prend les commandes techniques d'une équipe nationale. Mais cela ne le perturbe pas pour autant, précisant que "c'est ma première expérience à la tête d'une équipe nationale. C'est très différent par rapport au travail dans les clubs, mais je sais comment ça marche dans une sélection, car j'ai joué plusieurs années pour l'équipe belge ". Et de surenchérir que "dans le job d'un sélectionneur, on doit recourir à davantage de communication, car on ne rencontre les joueurs que sur des périodes éloignées".
Au sujet des joueurs, il a affirmé qu'il effectuera prochainement une tournée pour "superviser les professionnels marocains évoluant à l'étranger, même si j'insiste sur le fait que les joueurs locaux ont leur place dans la sélection".
Voilà donc ce qui est fait pour conforter et encourager les joueurs du championnat national, d'autant plus que d'après Ali Fassi Fihri "Gerets est le patron de l'équipe nationale et il a carte blanche en matière technique".
Bref, Eric Gerets héritera d'un Onze national qui a le moral au beau fixe après avoir signé une victoire à l'extérieur aux dépens de la Tanzanie pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2012 dont les phases finales auront lieu conjointement en Guinée Equatoriale et au Gabon. Avant la prochaine rencontre officielle prévue le 25 mars 2011 contre l'Algérie, Gerets devra faire sa première apparition sur le banc de l'EN le 17 novembre à Belfast pour le match-test face à l'Irlande.