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Cela étant, on pourra considérer autant de possibilités que la rumeur laisserait entendre quant à son futur, le bonhomme n'a, en fait, que l'embarras du choix et n'a donc pas à s'en inquiéter, le problème est plutôt nôtre. Eric Gerets est sur le départ, cela est sûr. D'ailleurs, il serait en pourparlers très avancés avec son employeur, la FRMF.
Cette dernière qui n'a toujours pas communiqué quoique ce soit à propos ni même sur la rencontre par laquelle tout est arrivé, n'en est pas à sa première extinction soudaine de voix. Le silence, semble-t-il chez nos Fédéraux, est le moindre remède à toute forme de laryngite et il est fortement recommandé par doc A2F, l'adepte en chef de la chose, un abonné absent par excellence.
Pourtant, bien avant ce dimanche noir, tout semblait aller pour le mieux du moins sur la forme et on pouvait même entendre, lire et voir comme qui dirait sur le site de la FRMF tout, tout, tout et le reste sur la sélection de la honte et de son voyage. Depuis la fameuse défaite, c'est le silence radio. Dame Fédé n'a plus son timbre d'or, ténor et contreténor en ont eu les voix éteintes.
La preuve par Ahmed Ghaïbi et Tarek Nejm, les deux seuls membres fédéraux que Libé a pu contacter, que nous remercions au passage de ne pas nous avoir raccroché au nez, mais malheureusement sans plus. C'est qu'à part les «salamalecs» d'usage, rien n'est sorti, le «Deep Throat» n'existant pas en cette instance à notre malheur ou bonheur, c'est selon. Donc, et le secrétaire général administratif et le responsable de la programmation de l'arbitrage et un tas d'autres choses… sauf bien sûr, se sont cantonnés à leur simple rôle, respectant scrupuleusement et certainement «les consignes » dictées.
Inutile ici, de rabâcher l'éternelle histoire concernant la communication et l'information à laquelle est tenue la FRMF de par son statut d'Administration publique et dont elle ne respecte que dalle, ni l'Article 1 du Code de la presse ni l'Article 27 de la Constitution, mais il est malheureux de constater ce fait : ce manque de transparence fédérale qui passe pour être une insulte au peuple marocain.
En effet, alors que le pays est en émoi, les concernés n'osent pas assumer, pas même leurs responsabilités, celles pour lesquelles ils ont pourtant été, soi-disant, élus. Quand le courage et la dignité viennent à manquer, il faut savoir se retirer. Le plus tôt serait le mieux.