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Est-ce la faute aux joueurs?
Toutes les combinaisons de joueurs ont été testées par Taoussi et son prédécesseur Gerets. N’en déplaise à ceux qui ont la mémoire courte, tous les joueurs ont eu leur chance et ceux qui n’ont pas participé en 2013, avaient joué celle de 2012.
Comment expliquer les échecs au moment où l’on dispose d’un des plus riches effectifs de l’histoire?
Est-ce la faute à l’entraîneur?
Il est toujours très facile de blâmer l’entraîneur car il est amené à faire des choix et ces choix, quelle que soit leur qualité, seront critiqués en cas d’échec.
Depuis 2009, le Maroc a essayé plusieurs combinaisons : l’entraîneur-formateur (Lemerre), le quatuor national, l’expert étranger (Gerets) et le cadre local (Taoussi). Tous ont échoué pour diverses raisons.
Pour illustration, prenons l’exemple du plus récent, Taoussi et analysons ses explications. Pour lui, l’EN s’est bien comportée, elle a fait un grand troisième match…”laissez-moi travailler car je ne suis là que depuis trois moi…je suis bon… je construis une équipe d’avenir (regardez le 3 ème match; la moyenne d’âge, c’est 24 ans; celui qui a marqué le 2ème but a 20 ans…mon prédécesseur a laissé l’équipe dans un état lamentable, etc”, ne cesse-t-il de clamer. Comme on peut le constater, aucun mea culpa, aucune explication, aucune analyse et on reste sur notre faim. Ce que le public aimerait savoir, c’est ce qui n’a pas marché. Et ça, ni Taoussi, ni son staff ne le diront…
Personnellement, en tant que supporter du Maroc depuis les années 70, je ne crois pas que Taoussi soit l’homme de la situation, car il est limité techniquement et tactiquement; il parle beaucoup, souvent pour ne rien dire et surtout, il manque d’humilité, qualité indispensable pour analyser une situation donnée. De plus, il confond beaucoup parler et communiquer.
Alors, où est le mal?
C’est incontestablement, l’absence d’une fédération qui évite d’assurer ses responsabilités à cause des clous de la table (Msamire al mida) qui tirent les ficelles, d’un président dépassé qui prend des décisions à partir des échos de la rue mais qui oublie les tâches importantes qui incombent à la fédération: la communication, la vraie, dans la transparence. Il ne faut pas faire semblant de communiquer; il faut informer le public pour éviter toutes les rumeurs qui finissent par porter un coup au moral des joueurs. Il faut également définir les rôles de chacun : à quoi sert Naybet, mis à part semer la zizanie au sein du groupe? Que viennent faire Kamal Lahlou, président du CNOM grâce à une fédération bidon (musculation) et le président du WAC? S’ils voulaient faire du tourisme, ils devraient supporter les frais de voyage et de séjour comme tous les supporters. Où est Pim Verbeek, quel est son rôle?
L’on doit exiger de l’entraîneur et de son staff un rapport détaillé sur le déroulement de la campagne africaine 2013, avec des explications de l’échec, des propositions pour le futur et en informer le public et les médias. Par ailleurs, il est inpératif d’analyser et d’encadrer les équipes de jeunes, notamment les U20 qui constituent la relève, s’occuper sérieusement de la formation et, surtout de la recherche de nouveaux talents, contrôler et suivre les centres de formation, s’ils existent, dans les clubs comme l’exige le cahier des charges. Enfin, il faudrait veiller à un choix plus démocratique des responsables siégeant dans la Fédération (sur quels critères Naybet fait-il partie de la Fédé? Il y a d’autres joueurs tout aussi méritants!).
Comme on peut le constater, si on veut que le football avance, il faut d’abord commencer par la refondation d’une vraie fédération.