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En Afrique, l’agriculture - qui inclut, dans une large acception, les productions végétales, la transformation agroalimentaire, l’élevage, la pêche et l’exploitation forestière - est un secteur important à bien des égards. Elle est l’activité première pour plus de 60 pc de la population africaine et représente plus de 30% de la richesse nationale mesurée par le produit intérieur brut (PIB) dans bon nombre de pays africains subsahariens.
Si l’agriculture a commencé à faire l’objet de plus d’attention au cours de la première moitié de cette décennie, la crise mondiale des prix des denrées alimentaires l’a véritablement mise à l’avant. Les prix ont littéralement explosé, multipliant les émeutes alimentaires dans de nombreux pays africains.
La communauté internationale s’est vite mobilisée contre la crise, mais l’aide a continué à privilégier des solutions à court terme.
D’après la FAO, l’appel à un programme alimentaire mondial visant à répondre aux besoins alimentaires immédiats a été entendu, contrairement à l’appel à une aide de 1,7 milliard de dollars pour les intrants agricoles en faveur des agriculteurs, qui n’a été que partiellement financé.
En 2007, plus de 30% de l’aide globale a été allouée à l’aide d’urgence contre 4% pour l’agriculture.
Malgré les sérieux problèmes causés par la crise des prix des denrées alimentaires, celle-ci a néanmoins crée quelques opportunités. Avec la flambée des cours, les agriculteurs sont encouragés à produire davantage et ainsi augmenter leurs revenus.
L’agriculture en Afrique: Un constat peu reluisant + L’agriculture africaine est en crise et la situation exige “une réaction de crise”. Malgré l’urbanisation rapide, les activités liées à l’agriculture constituent encore le moyen de subsistance pour environ 60% de la population active du continent et représentent 17% de la totalité du produit intérieur brut et 40% de ses recettes en devises étrangères.
Pourtant, les rendements agricoles stagnent depuis des dizaines d’années.
L’accroissement constant de l’ensemble de la production agricole, parfois par la simple culture de terres supplémentaires, compense à peine la croissance démographique de l’Afrique. Le retard de la production alimentaire a entraîné une augmentation du nombre des sous-alimentés chroniques, qui est passé de 173 millions de personnes en 1990-1992 à plus de 300 millions entre 2000-2007, selon les dernières statistiques.