«Indiscipline,
vedettariat et matches mal
négociés ont
débouché sur
des conséquences négatives».
Libé : Une saison en seconde division, bien loin des feux de la rampe, ce n’est pas évident. Quelles sont les leçons que le TSC a pu tirer de ce passage en D II ?
Zaki Zouak : Il est vrai que ce n’était pas chose aisée pour toutes les composantes du club de voir le TSC relégué en seconde division, alors que l’équipe présente l’un des copieux palmarès sur la scène nationale. Sauf qu’en sport, l’on ne peut vivre sur son passé. La relégation en seconde division nous a permis de faire un break et de diagnostiquer tous les maux qui avaient entravé la bonne marche du club. Une fois relégués, nous nous sommes mis aussitôt à la tâche en vue de rectifier le tir. Et la première mesure qui a été prise a consisté en la restructuration de l’équipe. Une procédure qui s’imposait puisqu’elle nous a permis de voir plus clair et d’aborder le travail de correction dans de bonnes conditions. A commencer par le recrutement d’un entraîneur capé, Mohamed El Azhari, le renouvellement de l’effectif en comptant sur les jeunes et les espoirs, sans omettre qu’on a débuté à temps, juillet 2008, la phase de préparation. A propos de la formation des joueurs, le bureau dirigeant du TSC basket a jugé bon d’élargir la base des pratiquants, tout en procédant à la délocalisation du club. Ainsi, nous sommes sortis de Derb Soltane pour aller vers d’autres quartiers, comme Sidi Bernoussi, Sidi Moumen, Hay Mohammadi ou encore Aïn Sbaâ. Des quartiers qui regorgent de jeunes désireux de faire une carrière sportive et notre rôle est de les aider en leur ouvrant la voie de la pratique du basket.
Quelles sont les principales causes qui ont conduit le TSC en seconde division ?
Elles se limitent en trois points : indiscipline, vedettariat de certains joueurs et des matches mal négociés. Un tel contexte doit déboucher nécessairement sur des conséquences négatives. Et le TSC en a payé le prix.
Quelle évaluation faites-vous du niveau de la pratique du basketball en DII ?
Sans vouloir se montrer élogieux à l’égard de mon club, la réalité du terrain et des résultats plaident en faveur de l’équipe tihadie qui a dominé de bout en bout les péripéties du championnat de seconde division. Nous avons gagné tous les matches, sauf un perdu contre Plazza Sport. Pour ce qui est du niveau des clubs qui animent ce concours, il est variable. Mais quatre équipes de la poule Sud émergent du lot, à savoir la formation de Tan Tan, l’Olympique de Khouribga, en plus bien entendu du TSC et de Plazza Sport.
Les choses se présentent bien pour vous lors des matches barrages menant tout droit chez l’élite ?
Tant mieux pour le club. Après une entame réussie, nous comptons conserver cet élan victorieux afin de faire partie parmi des deux premiers qui décrocheront directement leur billet d’accession chez l’élite. Nous nous sommes bien préparés pour cette échéance et nous ne comptons pas nous arrêter à mi-chemin. Le retour à la DI, la division qui sied au standing du TSC, est notre objectif et nous disposons de tous les atouts de pouvoir atteindre notre but.