footbalistiques.
Agé de 22 ans, il compte redoubler d’efforts pour qu’un jour son étoile
puisse briller dans
le ciel de la ville ocre. Malgré son talent, il continue de garder les pieds sur terre, entretenant de bons rapports avec ses coéquipiers et le public. Avec son sourire habituel et sa disponibilité, il répond aux
questions de Libé.
Libé : Comment avez-vous vécu l’expérience de l’Olympic de Marrakech ?
Saidi : Je n’ai gardé que de bons souvenirs de mon passage à l’Olympic de Marrakech. Il est vrai que les résultats de l’équipe n’étaient pas satisfaisants, mais techniquement parlant, j’ai appris beaucoup de choses. Mon rendement a été apprécié par les responsables bien que je n’ai rejoint le club que pendant la deuxième moitié du championnat. L’ambiance entre les joueurs était bonne, ce qui faisait que chacun pouvait compter sur les autres pour améliorer ses performances et son talent.
Et comment avez-vous trouvé le KACM ?
Bien sûr, quand on revient chez soi, les retrouvailles ne peuvent qu’être heureuses. Après avoir fini la saison avec l’Olympic, j’ai regagné mon équipe mère, le Kawkab, avec qui j’ai grandi en passant par toutes les catégories des jeunes. Tout m’était familier. Les joueurs étaient tous, ou presque, des amis de longue date. Le sérieux et le respect de l’autre font que les choses avancent normalement. Mais la chose la plus importante que j’ai découverte lors de mon retour , c’est l’entraîneur Fathi Jamal . Cet homme m’a fait confiance, m’a soutenu pendant les premiers matchs, je dirai même que c’est lui qui est derrière ce que je réussis aujourd’hui,je lui en serai reconnaissant.
Aujourd’hui, on parle beaucoup de Saidi. Quel est le secret ?
Il n’y a aucun secret, il faut juste savoir que je n’ai jamais eu l’occasion, au sein du Kawkab, d’exprimer mon talent. Je le dis et le répète, c’est Fathi Jamal qui a cru en mes qualités, qui m’a encouragé à donner le meilleur de moi-même, m’a permis de retrouver ma confiance, et si aujourd’hui j’évolue comme l’entendent les responsables du club, c’est grâce à lui.
Pouvez-vous nous parler de vos objectifs?
Comme tout joueur, je voudrais bien avant tout mériter l’estime de ceux qui m’ont fait confiance, de mon entraîneur et du public. Je voudrais bien continuer à progresser pour espérer un jour porter le maillot national. Et en tant que joueur, je rêve moi aussi de pouvoir embrasser une carrière professionnelle, avec une équipe étrangère qui a un passé footballistique glorieux. Mais pour le moment, je reste concentré sur le championnat, parce que mon vœu le plus pressant, c’est d’offrir à ma ville ne serait-ce qu’une place en haut du tableau qui nous permettrait de disputer une compétition africaine.
Et le titre, serait-ce possible ?
Pour le moment, on est en train de négocier chaque match. Depuis notre dernière concentration à El Jadida et la série de bons résultats que nous enregistrons, tous les joueurs sont fiers de ce qu’ils présentent et sont convaincus que nous pouvons finir la saison parmi les équipes de la tête du championnat. (Rires). Et pourquoi pas le titre ?
Comment trouvez-vous le public marrakchi ?
Il est vraiment formidable. Depuis qu’il a vu que les joueurs mouillent le maillot, son soutien est devenu inconditionnel. Il nous suit partout à tel point qu’on a l’impression de jouer toujours à domicile. Je tiens à lui exprimer ma gratitude et celle de tous mes coéquipiers, car il mérite bien qu’on le salue et qu’on le respecte. Il est vraiment derrière les résultats enregistrés ces derniers temps, je le remercie infiniment.