Le Hassania d’Agadir a mis
en œuvre une vraie politique technique qui commence déjà à porter ses fruits. Derrière ce travail rigoureux et
méthodique, il y a une équipe de
techniciens et à sa tête un cadre de haut niveau qui a déjà fait ses preuves.
Il s’agit de
Jamal-Eddine Lahrache, un homme qui parle très peu, certes, mais qui agit beaucoup. Entretien.
Nous savons que depuis votre prise de fonction à la tête de la Direction technique du Hassania, vous avez mis en œuvre, en accord avec le comité du club, une nouvelle politique technique. Quels sont les objectifs visés ?
Effectivement. La politique technique du Hassania d’Agadir vise trois objectifs : le développement du football de base, l’amélioration, la détection et la formation des jeunes talents pour alimenter les catégories des jeunes. Le troisième volet concerne la formation des cadres. Nous dispensons une formation continue à nos encadreurs suivant un programme rigoureux et on les incite aussi à participer aux stages organisés soit au niveau de la ligue, de la zone licence ou à Rabat.
Combien d’enfants avez-vous à l’école du Hassania ?
Actuellement, on a 350 adhérents et en général, on finit à 400 ou 450 adhérents. Evidemment, il s’agit du football de base, il y a donc différentes tranches d’âge : débutants (1ère et 2ème année ), poussins (1ère et 2ème année), pupilles et benjamins. Il y a aussi un championnat organisé par la Ligue. Nos jeunes participent à des matches et ça, c’est important pour eux. Et à partir de là, les meilleurs jouent dans la catégorie minimes et montant après vers les seniors pour les plus talentueux d’entre eux. Nous appliquons le programme Grassroots de la FIFA qui vise trois objectifs essentiels : le développement moteur, le développement technique et le développement par le jeu, Dans le football de base, l’enfant vient pour s’épanouir, s’amuser tout en apprenant à jouer. C’est ça le plus important pour cette catégorie d’âge.
Et au niveau des jeunes comment ça se passe ?
Au niveau des jeunes, nous avons les catégories suivantes : poussins, pupilles, minimes (1ère et 2ème année), cadets ligue et cadets zone et juniors ligue et espoirs. Chaque catégorie est encadrée par un entraîneur titulaire d’une licence CAF. Notre objectif, c’est de former les joueurs de demain capables de rivaliser dans le football de haut niveau. Chaque entraîneur dispose d’un programme détaillé à mettre en œuvre. De plus, il y a un suivi quotidien des entraîneurs et des joueurs.
Quel objectif visez-vous au niveau de l’équipe première ?
Au niveau de l’équipe première, notre objectif, c’est de former une équipe pour l’avenir, c’est-à-dire une équipe jeune et compétitive. On a une équipe très jeune qui promet. Tout se fait en étroite concertation avec Jamal Sellami l’entraîneur de l’équipe et en accord avec le comité du club.
Avez-vous rencontré des problèmes ?
Oui. L’infrastructure est inadéquate et les horaires scolaires inadaptés. Ceci nous pose de vrais problèmes au niveau des entraînements concernant les jeunes qui ont besoin de huit séances par semaine. Mais on essaie d’aménager nos horaires en fonction de la disponibilité de nos jeunes.
Et quelle est la solution à votre avis?
On espère avoir un centre de formation ou de pré-formation du Hassania, ce qui va nous permettre de résoudre tous ces problèmes. Mais malgré cela, il y a des jeunes talentueux qui ont réussi et ont donné une image très positive du club et du Souss. Il y a Lirki qui est dans la sélection olympique, Hissa est aussi un joueur international. Puis, il y Batna,la révélation de cette saison et Nouh Doukir qui est international depuis la catégorie des cadets. Il y a aussi Badiï et Soufiane Daher. Je pense que tout ça est très positif. L’Académie régionale du sport va apporter un plus au club et à la région en matière de formation.
Parlez-nous un peu de la formation des cadres au niveau de la Ligue du Souss.
La formation à la Ligue suit le programme national élaboré par la Direction technique nationale, autrement dit le programme de la licence B organisée au niveau des ligues. L’année dernière, on a organisé deux formations pour l’obtention de la licence B . Cette année, on vient d’achever l’examen. Trente candidats ont bénéficié de cette formation. Ils ont été informés de toute l’actualité du football de base, ont suivi des cours théoriques et des séances pratiques avec la catégorie concernée et fait deux passages séances de pédagogie pratique en plus de celle de l’examen.
Vous venez de rentrer de Djibouti, quelle mission y avez-vous rempli ?
Comme je suis en même temps Instructeur de la CAF et de la FIFA, j’ai donc encadré un stage FIFA Grassroots à Djibouti. Il y avait 30 participants, tous des Djiboutiens. On a abordé tout ce qui concerne le football de base. Le stage s’est bien déroulé. Cela va apporter un plus à notre pays et notre région. On essaie d’avoir des cadres nationaux à la CAF et à la FIFA. Ces derniers peuvent jouer un rôle très positif pour le Maroc. D’ailleurs, on est déjà en train de monter une opération Grassroots qui sera parrainée par la Fédération et la FIFA et qui verra prochainement le jour au niveau de la région du Souss avec la participation des clubs, de l’Education nationale et de la Jeunesse et des Sports. Les bénéficiaires de cette opération seront bien évidemment les enfants de notre région.
en œuvre une vraie politique technique qui commence déjà à porter ses fruits. Derrière ce travail rigoureux et
méthodique, il y a une équipe de
techniciens et à sa tête un cadre de haut niveau qui a déjà fait ses preuves.
Il s’agit de
Jamal-Eddine Lahrache, un homme qui parle très peu, certes, mais qui agit beaucoup. Entretien.
Nous savons que depuis votre prise de fonction à la tête de la Direction technique du Hassania, vous avez mis en œuvre, en accord avec le comité du club, une nouvelle politique technique. Quels sont les objectifs visés ?
Effectivement. La politique technique du Hassania d’Agadir vise trois objectifs : le développement du football de base, l’amélioration, la détection et la formation des jeunes talents pour alimenter les catégories des jeunes. Le troisième volet concerne la formation des cadres. Nous dispensons une formation continue à nos encadreurs suivant un programme rigoureux et on les incite aussi à participer aux stages organisés soit au niveau de la ligue, de la zone licence ou à Rabat.
Combien d’enfants avez-vous à l’école du Hassania ?
Actuellement, on a 350 adhérents et en général, on finit à 400 ou 450 adhérents. Evidemment, il s’agit du football de base, il y a donc différentes tranches d’âge : débutants (1ère et 2ème année ), poussins (1ère et 2ème année), pupilles et benjamins. Il y a aussi un championnat organisé par la Ligue. Nos jeunes participent à des matches et ça, c’est important pour eux. Et à partir de là, les meilleurs jouent dans la catégorie minimes et montant après vers les seniors pour les plus talentueux d’entre eux. Nous appliquons le programme Grassroots de la FIFA qui vise trois objectifs essentiels : le développement moteur, le développement technique et le développement par le jeu, Dans le football de base, l’enfant vient pour s’épanouir, s’amuser tout en apprenant à jouer. C’est ça le plus important pour cette catégorie d’âge.
Et au niveau des jeunes comment ça se passe ?
Au niveau des jeunes, nous avons les catégories suivantes : poussins, pupilles, minimes (1ère et 2ème année), cadets ligue et cadets zone et juniors ligue et espoirs. Chaque catégorie est encadrée par un entraîneur titulaire d’une licence CAF. Notre objectif, c’est de former les joueurs de demain capables de rivaliser dans le football de haut niveau. Chaque entraîneur dispose d’un programme détaillé à mettre en œuvre. De plus, il y a un suivi quotidien des entraîneurs et des joueurs.
Quel objectif visez-vous au niveau de l’équipe première ?
Au niveau de l’équipe première, notre objectif, c’est de former une équipe pour l’avenir, c’est-à-dire une équipe jeune et compétitive. On a une équipe très jeune qui promet. Tout se fait en étroite concertation avec Jamal Sellami l’entraîneur de l’équipe et en accord avec le comité du club.
Avez-vous rencontré des problèmes ?
Oui. L’infrastructure est inadéquate et les horaires scolaires inadaptés. Ceci nous pose de vrais problèmes au niveau des entraînements concernant les jeunes qui ont besoin de huit séances par semaine. Mais on essaie d’aménager nos horaires en fonction de la disponibilité de nos jeunes.
Et quelle est la solution à votre avis?
On espère avoir un centre de formation ou de pré-formation du Hassania, ce qui va nous permettre de résoudre tous ces problèmes. Mais malgré cela, il y a des jeunes talentueux qui ont réussi et ont donné une image très positive du club et du Souss. Il y a Lirki qui est dans la sélection olympique, Hissa est aussi un joueur international. Puis, il y Batna,la révélation de cette saison et Nouh Doukir qui est international depuis la catégorie des cadets. Il y a aussi Badiï et Soufiane Daher. Je pense que tout ça est très positif. L’Académie régionale du sport va apporter un plus au club et à la région en matière de formation.
Parlez-nous un peu de la formation des cadres au niveau de la Ligue du Souss.
La formation à la Ligue suit le programme national élaboré par la Direction technique nationale, autrement dit le programme de la licence B organisée au niveau des ligues. L’année dernière, on a organisé deux formations pour l’obtention de la licence B . Cette année, on vient d’achever l’examen. Trente candidats ont bénéficié de cette formation. Ils ont été informés de toute l’actualité du football de base, ont suivi des cours théoriques et des séances pratiques avec la catégorie concernée et fait deux passages séances de pédagogie pratique en plus de celle de l’examen.
Vous venez de rentrer de Djibouti, quelle mission y avez-vous rempli ?
Comme je suis en même temps Instructeur de la CAF et de la FIFA, j’ai donc encadré un stage FIFA Grassroots à Djibouti. Il y avait 30 participants, tous des Djiboutiens. On a abordé tout ce qui concerne le football de base. Le stage s’est bien déroulé. Cela va apporter un plus à notre pays et notre région. On essaie d’avoir des cadres nationaux à la CAF et à la FIFA. Ces derniers peuvent jouer un rôle très positif pour le Maroc. D’ailleurs, on est déjà en train de monter une opération Grassroots qui sera parrainée par la Fédération et la FIFA et qui verra prochainement le jour au niveau de la région du Souss avec la participation des clubs, de l’Education nationale et de la Jeunesse et des Sports. Les bénéficiaires de cette opération seront bien évidemment les enfants de notre région.
Tirage au sort de la CAN Maroc-2025
