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Al Mostapha Scadi : L’ambiance générale qui précède les élections est tout à fait normale. La campagne est encore timide. Nous n’avons nullement remarqué de problèmes qui pourraient se répercuter sur le déroulement des élections, exceptés quelques cas très limités. Cependant, nous constatons une sorte d’indifférence des citoyens à l’égard des échéances du 12 juin. C’est clair pour tout le monde. La cause en est, essentiellement, l’absence d’une véritable interaction entre la commune et les besoins et les préoccupations des citoyens.
Sur quels critères vous vous êtes basé dans le choix des candidats ?
En ce qui concerne le choix des candidats, nous avions opté pour la qualité et non pas la quantité. Nous n’avons pas voulu accréditer n’importe qui. Nous avons présenté essentiellement des jeunes, des cadres ainsi que des hommes d’affaires. Dans le cadre de cette vision, on a couvert les 39 circonscriptions que compte la ville de Khouribga. Notre ambition est d’obtenir un nombre de sièges très important au conseil municipal.
La transparence est un véritable défi pour les échéances du 12 juin, qu’en pensez-vous ?
Depuis les élections communales des années 90, je crois qu’elles ont été toujours transparentes. Pour une raison fort simple, il y a une sorte de contrôle entre les conseillers communaux. Les uns contrôlent les autres. J’étais membre plusieurs fois, j’ai toujours remarqué que les élections communales se déroulent dans un climat sain.
Quel regard portez-vous sur la gestion de l’ancien conseil ?
Un bilan très en deçà des attentes des Khouribguis. La gestion est des plus chaotiques, sans stratégie ni vision. Les phénomènes sociaux sévissent dans plusieurs quartiers populaires. Les citoyens constataient et suivaient avec angoisse la dégradation de leur ville.
A votre avis, quel est le principal enjeu des prochaines communales?
Les prochaines élections seront un véritable test pour notre pays. Les élections communales, ce sont les conseils locaux, les Chambres professionnelles et le tiers de la chambre des conseillers. Je souhaite que nous réussissions cette épreuve en vue d’aboutir, à travers des élections transparentes, à la mise en place d’institutions crédibles. L’Etat pour sa part, est appelé à garantir aux communes des moyens de travail qui leur permettraient de redonner confiance au citoyen et rompre ainsi avec les pratiques du passé.
Et pour le taux de participation des citoyens, êtes-vous confiant ?
Comme les listes électorales ont été révisées et mises ainsi à jour, et que les élections communales sont toujours marquées par une grande compétition locale, le taux de participation des citoyens ne peut être qu’élevé. J’estime qu’il pourrait dépasser 55%. Ce qui est demandé aujourd’hui, c’est qu’on doit accorder à nos communes tous les moyens qui leur permettraient de mener à bien leur mission et qu’elles pourront réaliser les plans de développement locaux tels qu’ils sont prévus par la loi. Les communes doivent assurer la politique de proximité, être à l’écoute du citoyen et ainsi répondre ses besoins.
Quels sont grosso modo, les grandes orientations du programme de l’USFP?
Le programme du parti de la Rose pour ces communales 2009, est basé sur un engagement effectif et non sur des promesses de circonstances. Notre slogan « Pour des collectivités locales crédibles » traduit parfaitement cette orientation. Nous nous fixons pour objectif l’amélioration de l’action des collectivités en matière de développement, la réconciliation du citoyen avec l’action politique et la gestion de la chose locale. Nous sommes un parti de terrain, ayant participé à la vie communale depuis des décennies. Notre expérience nous permettra de formuler un programme national et local qui répond aux attentes des populations.