Une semaine ou deux à la rigueur, week-end et jours fériés compris. Le pire c’est quand les donneurs de « diplômes» ou plutôt les faiseurs de catégories d’entraîneurs, n’en ont pas eux-mêmes. Il ne faut donc pas s’attendre à quelques évolutions spectaculaires de notre football. Fort heureusement, il y a quelques exceptions qui justifieraient le rêve.
Voyons voir du côté du championnat dit d’Elite 1. Pour évoquer le cas de l’Argentin Fullone qui s’était payé le Raja et le Wydad (et rien que ça !) et qui, après avoir gambadé un peu partout, nous est revenu parce qu’au Maroc tout est permis. Mais, pour son malheur, on est en train d’essayer de nous mettre au diapason du foot qui se respecte. Et du coup, il s’est avéré qu’il n’était pas apte à exercer.
Pour certains techniciens du cru, on serait même tenté de dire : « Sois nul et tais-toi ». Cela s’appliquerait à cet entraîneur qui, à force de surfer, lui l’adepte de la plongée sous-marine, entre défaites et nuls, et, à chaque fois, trouve le moyen de traîner ses joueurs dans la boue. Ils sont ou idiots ou coupables de gamineries. Même Kasbat Tadla, avec tous ses problèmes, a fini par gagner. Il ne restait donc que Zaki Baddou. Autre cas tout aussi navrant, celui d’un Youmir d’Al Hoceima, qui s’en est pris à son collègue Lamrini de Khouribga, coupable à ses yeux d’avoir critiqué l’arbitrage, alors que c’est une habitude sacrée et consacrée chez le même Youmir.
Il y a mieux ou pire du côté de ces entraîneurs/consultants (un truc très à la mode). Le WAF jouait contre le Raja. Le technicien avisé de service, ce jour-là, lance : « Avec tout le respect que je dois à Talib, en procédant de la sorte, il ne pourra pas inquiéter l’adversaire ». Soit. Mais deux minutes plus tard il ose : « Chapeau à Si Sebti qui fait tant d’efforts pour étoffer l’effectif du WAF par le recrutement d’excellents joueurs ». Sebti, c’est le président.
Le message est on ne peut plus clair. Sebti, lui, n’est pas dupe. Aussi Talib est-il toujours au WAF. Sahabi, lui, a atterri à Tadla. Pour combien de temps ?
Mais si le tableau n’est pas à 100% sombre, c’est parce qu’il y a quelques noms qui font preuve de compétences et de professionnalisme à l’image d’un Sektioui qui réussit de belles fort choses à Safi et qui a redonné à plus d’un joueur le plaisir et le goût de jouer. Ou encore un Madih qui est en passe de métamorphoser cette ASFAR qui n’était pas loin de toucher le fond.
Pas du tout facile de succéder à un certain Amri qui a trouvé le moyen de se chamailler avec tout le monde. Et c’est une fois viré qu’il s’est rappelé être aussi président de l’USK.
Mais pour le bonheur de ses supporters et de tous les passionnés du beau jeu, l’ASFAR est en train de reprendre du poil de la bête. Comme quoi, il y a entraîneur et entraîneur.