-
Réunion à New York du Présidium de l'IS
-
A l’opposé de leurs homologues en médecine, les étudiants en pharmacie lâchent du lest: La matraque comme argument du gouvernement
-
Abdelali Dakkina : Le Maroc, un leader régional en matière de réduction des polluants climatiques de courte durée de vie
-
La Papouasie-Nouvelle-Guinée réaffirme son soutien à la souveraineté du Maroc et au plan d’autonomie
-
Le Danemark considère le plan d’autonomie comme une contribution sérieuse et crédible
Rabat : Lancement officiel de la Stratégie nationale "Maroc Digital 2030"
La 6ème édition du "Meet the Lead", les 18 et 19 octobre à Oujda
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
Driss Lachguar au Caire pour prendre part aux travaux du Forum social-démocrate arabe
Entre gestion centralisée des ressources énergétiques d’Essaouira et attentes localesLes prospections pétrolières au niveau de la commune rurale de Mejji relancent le débat Abdelali Khallad
Lundi 23 Décembre 2013
Autres articles
Les prospections pétrolières entreprises par une firme internationale spécialisée au niveau de la commune rurale de Mejji dans les chiadma a relancé le débat sur l’avenir de la région. Les habitants et le conseil élu espèrent tirer profit des gisements de gaz naturel dont regorge leur commune. La commune de Mejji gérée par l’USFP s’étend sur 120 km et compte 7026 habitants. Ses modestes activités économiques se limitent à l’agriculture et quelques commerces. Les aspirations des citoyens deviennent légitimes et justifiées, car elles reflètent un attachement et une appropriation du territoire dans sa représentation géographique, sociale, culturelle et économique. Malheureusement, ces attentes butent contre la gestion centralisée des ressources énergétiques du Royaume, et une étroite interprétation du concept de « l’intérêt public ». Sans oublier le malheureux exemple de la commune rurale de Meskala qui n’a tiré aucun profit de ses gisements de gaz exploités depuis quelques décennies. Au contraire, l’Etat a exproprié les paysans en leur accordant des compensations dérisoires avant d’entamer des travaux de forage et d’exploitation. «Nous n’avons tiré aucun profit des ressources énergétiques de notre commune. Ce fut une grande déception pour nos parents dont bon nombre d’entre eux ont perdu leurs terrains contre des indemnités on ne peut plus misérables. Les infrastructures et services de base n’ont connu aucune amélioration et la situation économique et sociale des habitants n’a cessé de se dégrader», a déclaré à «Libé » un citoyen originaire de Douar Agdal. Le dossier du parc éolien installé dans la région de Cap Sim remet en question ce genre de projets déclinant des stratégies nationales sans pour autant inclure les spécificités, les attentes et les problèmes du contexte local. Certes ce projet est d’une importance vitale pour l’avenir énergétique du Royaume qui a misé sur les énergies propres et renouvelables, mais il avait des effets écologiques, économiques et sociaux négatifs sans omettre les nuisances sonores, scientifiquement confirmées, des aérogénérateurs. "Rien ne va plus… depuis la mise en place des éoliennes. Le prix des lots est passé de 300 à 20 DH le mètre carré, personne ne veut plus acheter des terrains dans la région devenue désertique après la destruction massive du couvert végétal à l'issue des travaux d'aménagement du site. Les investisseurs et acquéreurs étranges ont boudé l'offre en terrains de notre région à cause des effets néfastes du bruit et infrasons produits par les éoliennes", avait déclaré un habitant de Sidi Ouassen lors d’un reportage réalisé en 2009. La situation de Sidi Ouassen est malheureuse et paradoxale : la région abrite un projet d’une grande importance économique tout en continuant à traîner les effets d’enclavement et d’exclusion! La zone a été abusivement affectée à la municipalité d’Essaouira à l’issue d’un découpage électoral sur la base de calculs politiques et sécuritaires, mais ce village avoisinant le littoral manque presque de tout. « Il n’est plus tolérable de sacrifier un territoire recelant une histoire, une culture, une vie sociale et un écosystème à cause d’une interprétation étriquée du concept de « l’intérêt public ». Certes, la politique énergétique est vitale pour l’ensemble du Royaume, mais il faut penser localement et prioriser les attentes des habitants dont les doléances se résument au droit à une vie digne», commente un acteur associatif à Essaouira.
Lu 1343 fois
Nouveau commentaire :
Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe |
|
||||
|