Enfin, une bonne nouvelle. Car l’on garde tous en mémoire l’entêtement des fédéraux et responsables qui se sont succédé, ne voulant rien savoir d’une CAN au Maroc. Ils étaient hantés, hélas, par une seule idée, le Mondial senior ou rien, allant jusqu’à refuser « poliment » l’offre du président de la FIFA, Sepp Blatter, qui était tout chaud à l’idée de voir le Maroc organiser une Coupe du monde junior. Le « cadeau » du patron Blatter n’avait pas intéressé les responsables de la chose footballistique du pays pour que ces Mondiaux FIFA des moins de 18 ans aient eu pour cadre l’Egypte et les Emirats arabes unis.
Et depuis cette date et les éditions ratées, de nombreuses CAN se sont déroulées sous d’autres cieux, sachant que des pays comme l’Egypte, la Tunisie ou le Ghana ont pu abriter le rendez-vous continental deux fois en moins de deux décades. Pour le Maroc, la dernière et unique CAN disputée au pays remonte à 1986, édition où le Onze national a pu atteindre le dernier carré.
Une CAN au Maroc, ce n’est pas gagné d’avance, car la concurrence une fois encore promet d’être des plus âpres. Surtout que la candidature marocaine ne sera pas avantagée par le facteur de rotation avec une Coupe d’Afrique en Libye en 2014. Mais l’important est de se lancer dès à présent dans le bain et de monter une campagne bien ficelée, soutenue par les personnes et les instances qui ont du poids et non pas tomber dans le piège que c’est dans la poche au vu de nos infrastructures et de notre position stratégique. Deux critères qui ne veulent dire grand-chose et n’affectent plus outre mesure les conditions d’attribution d’un évènement sportif.