-
Florentino Pérez reconduit à la tête du club
-
Botola Pro D1: Le Difaâ El Jadida s’incline à domicile face au Wydad de Casablanca
-
Ligue des champions: L’AS FAR fait match nul chez le Mamelodi Sundowns et termine en tête du groupe B
-
Hero Dubai Desert de golf : Le Marocain Adam Bresnu passe le cut, performance inédite pour un joueur arabe
-
Botola Pro D1: Zemamra s’envole, Touarga et Tanger se relancent, le Chabab Mohammedia à la dérive
Cela étant, dans une ambiance bon enfant, Lionel Messi, que l’on disait pourtant incertain, s’est fait plaisir en se payant un triplé que Yacine El Had n’est pas encore près d’oublier, Alexis Sanchez le Chilien y a ajouté du sien, d’un doublé et le reste du chef-d’œuvre est revenu à Daniel Alves sur le seul penalty de la soirée, et à une jeunesse issue du centre de formation du FC Barcelone mise à l’essai en fin de partie, par le nouveau coach du FC Barcelone, Vila ou Tito Vilanova pour l’officiel. Sergi Gomez et le Brésilien Souza Carneiro ont émerveillé le public présent.
C’est dans l’échec que l’on se forge, se dit-on, et le RCA, de cette humiliante défaite, a dû en avoir assimilé bien des choses à propos. L’une d’entre elles est que l’erreur et le manque de concentration se payent cash. Chtaibi l’a appris à ses dépens sur le second but de Messi. Mais la grande leçon qu’auront retenue les Verts en cette soirée, c’est qu’à force de regarder jouer son adversaire on devient spectateur de son propre spectacle, ici malheur, pour la circonstance. C’est la plus grande défaite que le Raja ait subie de toute son existence.
D’un autre côté et à la différence de classe, il nous a été tenu d’assister à ce que le jeu collectif sous toutes ses facettes voulait bien dire. Un grand Barcelone, même sans huit de ses titulaires en vacances (l’ossature de la Roja, Andreas Iniesta, Xavi, Busquet, Piqué, Pedro, Fabregas et le gardien remplaçant de Casillas, Valdez en plus des Carles Puyol et David Villa et les autres Olympiques, Jordi Alba, Thiago Alcantara, Isaac Cuenca, Gerard Delofeu ou Cristian Tello) nous l’a dévoilé à la perfection et d’une simplicité, nous a fait aimer encore plus le football « outre-ici-bled ». La différence est énorme.
Cette disparité on la retrouve aussi à travers les dysfonctionnements collatéraux de l’organisation de l’événement aussi douloureux fût-il, in fine. La billetterie ! En effet, alors que les organisateurs avaient promis un stade comble, à quelques jours du match, on ne trouvait plus en vente les tickets « populaires », déjà coûteux aux yeux de la majorité des spectateurs à 300 dhs. Les malins en spéculant afin de liquider ceux à 800 DHS et les forfaits proposés comprenant transport, hébergement et entrée au stade, les avaient retirés du marché avec le fiasco que l’on sait.
C’est une autre leçon à retenir avec l’espoir que les prochains évènements que notre pays aura à organiser (CAN et Championnat du monde des clubs etc.), ne leur soient pas octroyés.
Allez ! On ne va pas se quitter sur cette note. Samedi il y a bien eu fête. Celle du Raja.
Ils ont dit
Ibrahim Afellay : Le Raja reste un grand club malgré ce résultat. C'est une équipe prestigieuse qui a remporté plus d'une fois la Coupe d'Afrique des clubs champions et qui figure parmi les grands clubs du Maroc. Ce match revêt un caractère spécial pour moi, car il se joue dans mon pays d'origine. Nous sommes très satisfaits de l'accueil qui nous a été réservé et j'espère que nous reviendrons pour jouer au Maroc ou dans d'autres pays du Maghreb. J'ai encore trois ans de contrat avec le Barça et j'espère rester dans ce club. C'est un privilège de jouer avec le FC Barcelone et je n'ai aucune intention de le quitter. L'année dernière, j'ai souffert d'une grave blessure mais j'ai récupéré depuis et je veux continuer à aider mon équipe.
Jonathan Dos Santos : Nous avons su prendre le contrôle du match depuis le départ, et surtout après le deuxième but. Le résultat compte peu, l'important est que nous ayons eu un bon match de préparation pour la prochaine saison. Le public a été merveilleux et nous avons été très bien accueillis depuis notre arrivée à Tanger. Nous garderons une très bonne impression sur notre voyage au Maroc qui compte de nombreux supporters du Barça .
MAP